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Futur Gouvernement. Quelles places pour les indépendants et les technocrates?

Après le score remporté lors des dernières législatives anticipées du 12 juin dernier, le plus vieux parti qu’est le FLN, et en l’absence d’une légitimité populaire, se targue d’être le vainqueur avec 105 sièges au niveau de la future chambre basse. Le doyen des partis pourra-t-il constituer, sans rivalité, le futur gouvernement ou sera-t-il dans l’obligation de composer, après le faible score de 57 sièges remportés par son ex allié le RND, avec les indépendants qui, signalons-le, constituent une force homogène avec un score de 78 sièges remportés lors du dernier scrutin électoral législatif? Tant de questions qui taraudent les esprits des Algériens en ce contexte particulier né des résultats des dernières élections législatives. Rappelons, que pour ce qui est des scores remportés, on note le vote de 5.625.324 dont 5,583.082 nationaux et 42,242 à l’étranger soit un taux de participation de 23,3% au lieu de 30,2%. Ces élections ont vu la consécration de la suprématie du doyen des partis qu’est le FLN, qui revient plus blanchi après l’affaire du cadenas au Parlement, et qui s’est, à la surprise de tous, taillé la part du lion de représentativité au futur Parlement après l’exclusion du parti TAJ, du MPA, du PRA, El Islah, entre autres, au côté du boycott des formations politiques que sont le FFS, RCD, PT, MDS, entre autres. Certaines régions du pays telle Bejaia (0,92%), ont été exclues de la représentation nationale après leur rejet et boycott des élections. Devant ce paradoxe, la population de Bejaia rejette, sine die, la représentation du FLN qui a raflé 09 sièges dans cette wilaya. En attendant la confirmation des résultats des élections dont 400 recours ont été introduits au conseil constitutionnel, à en croire les propos de Djamel Fenniche, président de cette institution, place à la nouvelle configuration du paysage politique en cette crise économique né des répercussions néfastes de la crise sanitaire où il est urgent d’élaborer un plan Marshall pour booster notre économie suffisamment moribonde, selon les indicateurs rouges. Les prémices d’un futur Gouvernement, né de ces élections législatives doivent, incontestablement, s’atteler à opérer un tournant décisif. Il s’agit, à court terme, de redresser haut la barre par assurer et instaurer surtout la paix sociale eu égard aux grèves, aux mouvements de contestations, et aux débrayages qui éclatent un peu partout dans le pays, et par remédier au dysfonctionnement caractérisé par un laxisme sans précédant dans les annales politiques de la collectivité locale pour assurer une bonne Gouvernance.

À propos NADIRA FOUDAD

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