L’Objectif attendu de ce rendez-vous est, incontestablement, l’ouverture des jeunes promoteurs et investisseurs avec le monde de la Finance pour s’imprégner des expériences des hommes d’affaires et des bailleurs de fonds pour la promotion de l’économie culturelle qui est l’objet de cette thématique qui sera abordée pendant 03 jours consécutives au niveau du CIC à Club des pins à Alger. La stratégie adoptée par le ministère de la culture s’oriente vers l’utilisation efficace des potentialités culturelles diverses et diversifiées pour jouer pleinement son rôle et son implication dans le processus de l’investissement dans l’économie de la culture.
Devant un nombre impressionnant d’experts nationaux et internationaux, les participants débattront des axes fondamentaux qui participent à cette relance par l’échange de l’expérience et du savoir sans oublier, notamment, les expériences entre experts internationaux et experts nationaux sur l’importance de cette économie à l’heure du Numérique et de la technologie d’un côté, et de l’autre côté, permettre aussi aux artistes et les détenteurs de projets culturels et artistiques pour arriver, en commun accord, à l’élaboration d’une feuille de route qui prendra en charge les préoccupations de l’heure. Beaucoup de défis attendent le secteur de la culture, selon les experts que nous avons rencontrés en marge, hier, au CIC, que la tutelle et en collaboration avec le marché de l’art et offrira tous les moyens nécessaires aux participants pour faire face à ses défis. Selon le DR Redha Tir, président du CNES, que nous avons rencontré en marges de cette manifestation, il est surtout attendu un vrai bond qualitatif de cette industrie qui concerne en premier lieu le potentiel juvénile pour la promotion et surtout la création et le savoir, que ce soit dans le domaine du cinéma, du théâtre ou celui de la musique. Selon notre interlocuteur, l’urgence est la création et la mise en place d’un marché de l’économie culturelle pour encourager l’utilisation de toutes les potentialités existantes pour la promotion du produit culturel. Selon un promoteur national du monde du cinéma que nous avons aussi rencontré en marges de ce rendez-vous, nous confie, que cette rencontre est importante dans la mesure où c’est pour la première fois où on évoque cette problématique de l’investissement dans le secteur culturel. Selon les propos de notre interlocuteur Bourbina Smail, les promoteurs sont interpellés à plus d’implication dans le domaine culturel, puisque des insuffisances et des blocages administratifs empêchent les cinéastes étrangers pour venir tourner des films en Algérie à l’instar de la Tunisie, du Maroc et de la Jordanie. Selon M.Bengoudoura DG de l’ONCI que nous avons rencontré, notamment, en marges de cette manifestation, il est attendu de ce premier rendez-vous la création et l’échange entre les différentes institutions avec l’office national, et surtout que cette structure culturelle qu’est l’Office national des activités culturelles, s’est spécialisé dans l’organisation des grandes manifestations internationales. Notre interlocuteur focalise sur la diffusion de tout ce qui est produit artistique et culturel. Enfin, notre interlocuteur Salim Aggar DG de la cinémathèque algérienne que nous avons apostrophé en marges de cette exposition concernant l’avenir du cinéma, celui-ci nous rassure que le cinéma algérien se dote de tous les moyens de sa politique de par sa spécialisation dans les fictions de films sur le plan africain puisqu’il est considéré comme étant le meilleur. Selon ses propos, il est souhaité que ce forum devra jeter les bases d’une économie culturelle importante sachant que l’Algérie fait face à une crise économique et sanitaire, l’urgence est de trouver une nouvelle formule pour l’amélioration de nos recettes hors hydrocarbures. Rappelant que le premier ministre Abdelaziz Djerad a inauguré, hier, à Alger le premier forum de l’économie culturelle organisé au Centre international des conventions Abdeltif-Rahal à Alger. Ce forum se déroule avec le concours de plusieurs départements ministériels, experts économiques et culturels, universitaires, acteurs culturels et établissements de la culture. Le premier ministre, accompagné de son staff gouvernemental dont la ministre de la Culture et des Arts, Malika Bendouda, a également fait le tour des stands et des expositions de professionnels et établissements culturels, participant à une exposition organisée pour l’occasion pour s’enquérir de visu sur l’évolution de l’économie culturelle dans ses multiples facettes que sont l’art, le cinéma, la musique, les villages touristiques et les différents acteurs et institutions qui activent dans ce domaine.
