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Folie des rancoeurs des bus privés depuis le début du Ramadhan. Pourquoi avoir peur de se plaindre des agissements des receveurs indélicats?

Bagarres sur la voie publique entre receveurs de bus, insultes et brimades infligées aux clients notamment les personnes âgées, ramassages hors des arrêts réglementés, utilisation de bruits et chants sonores lors des dessertes, les bus privés en sont devenus fous durant ce mois de Ramadhan où l’absence d’éthique professionnelle et de morale est le maître mot des pratiques d’une catégorie de “gens”, des “spécimens rares” qui n’ont pourtant rien à voir avec la vraie profession de transporteur. Il ne se passe pas un seul jour sans que l’on enregistre des disputes et altercations verbales ou physiques entre chauffeurs et receveurs de bus de la ligne 11, desservant Sabah et la place Valéro, qui prennent quotidiennement en otage les usagers du transport, les laissant perplexes et sans défense ni riposte devant les comportements pour le moins honteux et bas de ces soi-disant professionnels du transport. Le hic dans cette histoire est que certains bus de la même ligne ont le culot jusqu’à interdire à un tel ou à une telle personne notamment celle du troisième âge, l’accès au bus comme si ce dernier était “la propriété de son père” comme dit le dialecte. Par ces pratiques bannies par la morale et qui frisent le ridicule et ternissent l’image de la profession déjà, rappelons-le, suffisamment affectée par les effets de la pandémie, lors des pics des cas de contamination enregistrés en 2020, cette catégorie de transporteurs et receveurs dont des repris de justice sans qualification aucune, ni morale ou respect des clients, continue à se comporter en voyous. Durant ce mois de jeûne, ils ne croient pas si bien s’y tromper et se croient à l’abri de mesures répressives. Qui enfin décidera de stopper cette “mascarade” des bus privés ? Continueront-ils d’agir de la sorte sans punition lors des jours restants du mois sacré alors que certains des usagers du transport privé jurent par tous les saints qu’ils sont forcés, contre vents et marées, d’utiliser le bus, de fermer le bec, de faire la sourde oreille et de supporter les “abus” à cause de la cherté de la vie. Une question aux citoyens: «Qu’est-ce que cela coûte d’aller se plaindre des agissements du personnel récalcitrant ou récidiviste de ces bus»?

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