Contrairement à toute attente, le FLN s’est fait remarquer par un retour en grandes pompes. Sincèrement, nous avons tous cru à une fin politique du FLN. Alors que c’est le contraire qui s’est produit, lors des dernières élections législatives. En somme, nous nous trouvons dans une APN, pratiquement, presque avec un quart des députés du FLN…. Et, cette donnée n’est pas à sous-estimer. Cela devrait démontrer que le FLN, en dépit du séisme qui l’avait fortement secoué lors de la crise du 5ème mandat et du Hirak, n’a pas perdu ses pédales, en réussissant à opérer une bonne manœuvre, qui a, en fin de compte, réussi à sauver la situation d’une chute qui était imminente. Le FLN était l’as des as du 5ème mandat, en faisant une volte face inattendue, façon de s’adapter à une situation périlleuse. Encore une fois, il en sort non seulement indemne mais plus fort, en raflant le quart des sièges de l’APN. Maintenant, pour mettre la Chambre Basse du Parlement sous sa cape, il devrait manœuvrer dans le sens de constituer des alliances. Il a devant lui, les Indépendants et les islamistes de Makri…Comment seraient ces alliances? Et bien, ce n’est pas facile de savoir comment «ces maîtres de la politique et de la manigance» vont procéder. Non seulement le FLN est une Ecole de la politique, mais il n’a pas, non plus, perdu sa masse électorale, ses fiefs traditionnels et sa présence nostalgique parmi les populations. Les algériens toujours fidèles au «serment» du FLN, savaient-peut-être, que les bouffonneries cyniquement publiques de Ould Abbes en faveur du 5ème mandat, n’engageaient que lui et le directoire entourant Ould abbés, qui s’est accaparé du Front, de sa popularité et de son Histoire, a été éloigné des centres des décisions. La nouvelle configuration de la toute fraîche APN, parait plus équilibrée. C’est à dire, que l’on est très loin de l’hégémonie totalitaire des partis dits de l’alliance présidentielle de l’époque. Le régime déchu avait travaillé machiavéliquement, depuis 99, à l’affaiblissement des plus importantes Institutions de l’Etat algérien, notamment, législatives et judiciaires. Pourquoi selon vous? Et bien, c’était dans le but de faire de la présidence de la république, l’unique centre de rayonnement du pouvoir.. Tout en gardant un aspect décoratif des autres institutions de l’?tat, la présidence était devenue le tout indissociable…la faiseuse de la pluie et du beau temps. Même les petites fêtes de circoncision du coin étaient organisées sous le haut patronage de «fakhamatouhou». Je crois que tout le monde a assisté aux massacres que l’on a fait subir au pays…