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FLN. Du sang neuf mais les «anciennes pratiques» tentent un retour

Le nouvel «homme fort» du vieux «Front» l’ex parti unique se distingue par rapport à ses prédécesseurs. Lors de son premier meeting à Oran, il y a trois semaines de cela, il avait dit: «Vous allez voir le parti dans les prochains jours et les prochaines semaines». Baadji Aboufadl a laissé entendre que le parti qui amorce son retour sur scène dans la perspective de l’organisation du référendum sur la Constitution prévu le 1er novembre, entend par là qu’il veut rompre avec les «anciennes pratiques» ayant mené le parti à la dérive faisant beaucoup plus de lui un «appareil» plutôt qu’un porte étendard des préoccupations et des aspirations des citoyens. Le parti du Front de libération nationale veut opérer une rupture radicale avec les anciennes pratiques qu’avaient dictées ses anciens responsables que ce soit en haut niveau qu’au niveau de la base. Parmi ces pratiques contre lesquelles tente de lutter le parti, figuraient la «non consultation» et la «non consultation» des militants sur les décisions et des initiatives qu’organisaient le parti en prévision des échéances, notamment les élections et les participations des ministres et des députés aux choix des candidats dans les joutes ce qui n’était, selon des observateurs de la scène politique, qu’un «recyclage» et un «clonage» des anciens systèmes et des anciennes pratiques.
Les mouhafeds s’inscrivant dans cette dynamique de restructurer et de renforcer les rangs de la base par du «sang neuf» dont, entre autres, les jeunes cadres conformément aux instructions de la Direction du parti, sont convaincus que seule la voie du dialogue et la concertation permet de se démarquer des anciennes pratiques. Seulement voilà, ce qui reste de «l’appareil» que fut l’ex parti unique, tente aujourd’hui à travers certaines de ses structures de se «métamorphoser» et de «s’adapter» au gré des conjonctures et de l’histoire reléguant, de fait, les ambitions des uns et des autres parmi les militants et les adhérents loyaux et sincères au second plan à cause des «convoitises» des «anciennes têtes» réapparues au grand jour pour démontrer qu’ils sont toujours là et aspirent à d’autres mandats malgré la désapprobation populaire d’un certain 22 février car, selon des militants eux-mêmes, ces derniers «n’ont rien apporté au parti». Ces tentatives de «recyclage» au sein de certaines structures du parti mettent en difficulté et à rude épreuve le travail des mouhafeds qui sont animés d’une grande volonté afin de hisser ce parti à bon port et lui faire garder son statut de «Première force politique du pays» malgré les tentatives de torpillage et des manœuvres ciblant certaine de ses structures. Les mouhafeds, à l’instar de ceux d’Oran dont on dit qu’ils sont en train de «nettoyer» le parti, se trouvent devant une mission ardue mais périlleuse. «Il ont commencé à restructurer, réorganiser et renforcer la base mais pourront-il faire «front» contre les spéculateurs et les anciennes pratiques?» s’interrogent-on dans les milieux de ce parti.
B.Hafida

À propos Mansour.Benchehida

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