Le Covid 19 continue sans se soucier, ni même se faire du mauvais sang à notre égard, à nous imposer ses ordres. Et, nous, nous voilà tout à fait pliés à ses ordres. Nous ne faisons qu’obéir en appliquant ses capricieux ordres à la lettre. Après quelques mois d’une relative détente, au point où nous avons naïvement cru, que ce grand mal, -cachant peut-être un bien- serait progressivement mais définitivement partant…Ce n’était, au fait, qu’une petite trêve ou petit recul tactique ambitionnant un retour en force. Et nous sommes depuis un mois environ en train de vivre dans un climat psychologique cauchemardesque, les affres pénibles de ses conséquences macabres. Ce qui rend la situation moralement insupportable quand l’on sait, pertinemment, d’abord qu’aucun médicament pouvant mettre un terme à cette situation n’est prévu, du moins, pour le moment, ensuite, nul ne saurait prédire exactement quand cet invité encombrant va plier ses bagages. Donc, tous sont dans l’expectative et personne ne saurait nous dire comment serait la situation chez nous et dans le monde entier d’ici une année. Les autorités sanitaires, en charge du dossier de la pandémie, ont de plus en plus recours au renforcement de plus en plus drastique des mesures de confinement. Chaque jour ou presque, une ou quelques mesures sont promulguées et le but n’est autre qu’une bonne intention de cerner le mal et, faute de mieux, limiter au minimum ses effets lugubres. Les commerces seront fermés à 15h de l’après-midi. Donc le commerçant pour travailler et le client pour s’approvisionner n’auront devant eux que presque une demi-journée. Ce genre de mesures, bien que nécessaires dans cette lutte implacable contre la pandémie, avec le temps, ces torturantes mesures finiront par saper le moral des citoyens et par conséquence amenuisent leur prédisposition à résister à une situation de guerre. Le commerce, et d’ailleurs toute l’activité humaine, est en train de vivre une spectaculaire récession qui n’est vécue, que pendant les périodes cruciales, des meurtriers conflits militaires. Si le peuple veut sortir de cette période, particulièrement, difficile avec un minimum de pertes, il n’a qu’à se plier aux directives des autorités sanitaires ou politiques, compétentes en la matière. Il doit, ainsi faire preuve d’une coopération exemplaire et hautement civilisée, en se montrant, pas bêtement soumis- mais, intelligemment, bienveillant. D’ailleurs, même si le citoyen penserait à jouer un quelconque rôle qu’il lui soit inconcevable, il serait le grand perdant …personne n’est prédisposé à sacrifier sa liberté pour quoi que ce soit. Seulement quand cela s’avère nécessaire, c’est donc nécessaire.