Femmes entrepreneuses

L’entreprenariat se conjugue de plus en plus au féminin… Des femmes d’affaires, des né-gociantes, des cheffes d’entreprises, s’imposent de plus en plus, dans le monde de l’entreprenariat, par leur efficacité dont les grandioses réussites qui ne nous ont pas laissé indifférents. Du moins sur ce plan, elle vient de prouver qu’elle n’est nullement inférieure à l‘homme. L’infériorité et la supériorité ne sont que des concepts mentaux, ne se basant sur aucune vérité. Une fois devenus des préjugés ancrés dans les esprits, cela va, avec le temps, devenir mentalement, toxiques et du coup, nocifs. Il n’y a aucune règle religieuse interdisant à la femme de monter sa propre affaire. Ce ne sont que les esprits « congelés » dans une certaine façon forcenée de concevoir l’existence qui aurait enfanté ces croyances contre-nature. Actuellement, la femme touche à tous les domaines de la vie professionnelle, en prouvant à chaque occasion et à chaque métier qu’elle est capable de faire aussi mieux et aussi parfait. Pis encore, la femme avait réussi le pari de «dehors», c’est-à-dire du métier et celui de «dedans» c’est-à-dire de la femme au foyer, de la génitrice et de l’éducatrice des générations. Le phénomène de la femme entrepreneuse avait commencé dès le début des années 80, ayant connu avec le temps une évolution sans égale. Cette évolution est justifiée par le rôle que joue ce type d’entreprises créées et gérées par des femmes, dans le développement de l’économie nationale. Ce sont les années 90 et 2000 que l’entreprenariat conjugué au féminin va connaître un essor, vraiment inattendu. Il s’était prouvé que le pays renferme un potentiel inégal de femmes passionnées, battantes et dévouées, possédant des dons indéniables pour la création et la gestion des entreprises et la création des richesses. Elles sont, ainsi capables de réussir le pari de cheffes d’entreprises, en contribuant ainsi de façon positive et efficace au développement de l’Algérie. Elles sont environ 161.000 femmes titulaires de registre de commerce, de plus de 12.000 sont des personnes morales. C’est-à-dire, sont propriétaires d’entreprises. Leur nombre représente un taux de 08 pour cent, par rapport au nombre global des entreprises, activant sur le terrain. Un nombre paraissant, à première vue, un peu insuffisant, mais il est quand même, riche de promesses pour l’avenir. L’essentiel, c’est qu’il n’y ait pas ou il n’y ait plus, d’entraves sociales ou juridiques pouvant gêner la marche de la femme vers d’autres défis. Il ne faudrait pas, surtout se comparer à X ou à Y pays. La sagesse veut qu’il faille se comparer à ses propres moyens.