La capitale de l’ouest bat le record de bouchons en Algérie. Il n’y a plus d’heures de pointe comme dans le passé, et la circulation est difficile toute la journée. Les usagers n’en peuvent plus et pointent du doigt les autorités locales. Faute d’un plan de circulation, la ville souffre d’une affreuse désorganisation et d’un étouffement sans égal qui met à rude épreuve les automobilistes, les piétons et les services de l’ordre. Si les automobilistes ont leur part de responsabilité dans cette anarchie, il n’en demeure pas moins que l’on doit s’interroger sur l’absence des services de la première commune du pays qui semble totalement dépassés par le phénomène sauvage et anarchique qui sévit sur nos routes, une direction des transports absente ainsi que la commission de la voirie et circulation communale, laissant les agents de la police dédiés à la circulation, seuls sur le terrain. Confinement, écoles à distance, télétravail, les Oranais avaient presque oublié ce qu’étaient les embouteillages. Depuis quelques jours, le calvaire est de retour, que ce soit en tram, en taxi ou en bus. Le temps de trajet habituel est multiplié par deux voir plus souvent. Ce sont des dizaines d’heures qui sont perdues dans l’enfer des bouchons Oranais par an. Si L’APC d’Oran brille par son absence quant à l’installation de plaques signalétiques et la signalisation routière horizontale et verticale, la direction des transports de la wilaya d’Oran, dont la mission est de réguler la circulation routière, ne semble pas s’en inquiéter. Quelle solution peut-on apporter à cet épineux problème, quand on sait pertinemment que les habitants de la ville d’Oran, voire ses visiteurs, suffoquent chaque jour au milieu d’une circulation dense et surtout l’inexistence d’endroits appropriés au stationnement. Jusqu’à preuve du contraire, ce n’est qu’une simple idée soulevée depuis plus de 15 ans, mais qu’on a du mal à la concrétiser, pour des raisons que seuls qui ont eu l’occasion d’occuper des postes de responsabilité en particulier comme premier magistrat d’une ville, peuvent y répondre. Pour l’instant, on continue seulement à pénaliser le policier de la circulation et le citoyen.
