La grande source d’inquiétude concerne la ra-pidité de propagation, les dirigeants euro-péens avertissant qu’il pourrait remplacer le Delta en tant que souche dominante en quelques jours dans certains pays. Omicron continue de se propager à l’échelle mondiale. Le Premier ministre britannique, Boris Johnson, a d’ailleurs mis en garde contre un « raz-de-marée » d’infections au variant Omicron, alors que le pays a augmenté son niveau d’alerte Covid de trois à quatre (indiquant que la transmission augmente et que le système de santé est à risque). Le variant Omicron qui semble se répandre « extrêmement rapidement », pourrait connaître « une croissance rapide en France » et son impact se faire sentir « dans les semaines qui viennent », a alerté le Conseil scientifique, dans son dernier avis, publié lundi. Pour l’Algérie, si la France pourrait être touchée, nous le serions inévitablement. Déjà, le ministre de la santé, Benbouzid, prépare le personnel hospitalier à une quatrième vague, tout en évitant les faillites et erreurs de la troisième vague. Le ministre a émis des instructions à l’effet de « consacrer des hôpitaux et des services Covid-19, selon le nombre de population et les cas recensés, sans toucher les spécialités importantes telles que l’oncologie, la gynécologie, la maternité, la réanimation, la chirurgie générale, les urgences et la pédiatrie ». Il a appelé, dans ce sillage, les directeurs de santé à « l’élaboration d’un inventaire détaillé des stocks d’oxygène dont disposent les structures sanitaires et d’un état des lieux des équipements médicaux disponibles, outre la maintenance et le contrôle du matériel », insistant sur l’impératif « de s’enquérir de la situation des différents établissements de santé notamment au vu de l’augmentation des cas de contamination enregistrés dans les wilayas ». Le ministre a chargé les directeurs de santé d’élaborer des listes de leurs besoins en matière de médicaments afin de permettre à la pharmacie centrale de les prendre en charge. Le ministre et les experts plaident pour une forte vaccination. Or, aucune «nouvelle» campagne de vaccination n’a été lancée sur le terrain.