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Face à la propagation de la drogue et des psychotropes. La société civile doit s’impliquer davantage

Oran, comme toutes les autres villes du pays, est confrontée quotidiennement à l’introduction de la drogue. Un produit qui provient de la frontière ouest du pays, par des narcotrafiquants qui usent de tous les moyens pour inonder le territoire national de cette marchandise prohibée et nuisible  pour la santé. Pratiquement, aucune commune de la wilaya d’Oran n’est épargnée par ce fléau social, malheureusement, qui touche toutes les franges de la société. La drogue fait des ravages à Oran et le nombre de trafiquants de drogue ne cesse d’augmenter d’année en année. Ainsi, des milliers d’individus sont arrêtés chaque année par les services de sécurité (police et gendarmerie) pour des affaires liées à la drogue et aux psychotropes. Des chiffres alarmants qui donnent le tournis à plus d’un.
La vente de ces produits prohibés se fait aujourd’hui au vu et au su de tout le monde, même sur la voie publique. La drogue et les psychotropes ont même gagné le milieu scolaire, des lycéens et collégiens, livrés à eux-mêmes, s’adonnent, à la consommation de la drogue. Pour leur part, les services de sécurité ne ménagent  aucun effort pour lutter contre ces trafiquants. Malheureusement, les associations caritatives et les comités de quartiers ne font rien pour sensibiliser les jeunes des quartiers sur les dangers de la drogue et des psychotropes. Ces dernières qui perçoivent des subventions prélevées des crédits des APC et APW, doivent participer à l’accompagnement social des populations, en particulier les jeunes en difficultés car ils constituent des relais locaux naturels de la politique de la ville dans les quartiers et cités ; ce qui leur confère une responsabilité dans la mise en oeuvre des politiques de cohésion. Les actions de proximité restent les plus bénéfiques et sont un élément  essentiel dans la lutte contre la toxicomanie. Ces actions intéressent particulièrement les quartiers populaires mais surtout, les parents d’élèves, établissements pédagogiques, universités, cités universitaires, centres de formation, mosquées…, afin de les impliquer davantage dans la lutte contre les substances illicites. Car la lutte contre ce phénomène n’est pas du seul ressort des services de sécurité mais de tout un chacun.

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