La mendicité à Oran est plus qu’un métier, c’est un loisir. Les mendiants et principalement »subsahariens » sont partout, tout le temps, tous les jours, profitant du laxisme de l’Etat face à une pratique criminalisée par la loi algérienne et qui nuit à l’image de notre pays. En Algérie, il est impossible de marcher ou de s’asseoir dans un restaurant ou monter dans le tramway sans être dérangé par un ou plusieurs mendiants quémandant l’aumône. Et ne soyez pas surpris si on frappe à votre porte pour vous demander de l’argent. Parfois ils vont jusqu’à provoquer des bouchons, ces derniers, tôt le matin, envahissent les coins stratégiques de la ville et principalement près des feux tricolores en racontant, à qui veut les entendre, qu’ils n’ont pas de quoi faire vivre leurs enfants. Ils sont partout, certes ils vivent dans des conditions visiblement lamentables, contraints de faire la manche à longueur de journée. Cependant, si certains sont là à braver les dangers de la circulation pour une menue monnaie, d’autres sont de réels richards dans leurs pays et se cachent derrière cette image de pauvres gens paumés, en tentant d’émouvoir les âmes sensibles. La mendicité est un phénomène en pleine croissance. Pourquoi ce phénomène a-t-il pris de l’ampleur même chez nos concitoyens ? Pour certains Oranais les raisons d’un tel état de fait sont multiples. C’est pourquoi sa prise en charge nécessite une approche globale, dans la mesure où la mendicité est devenue un métier, il est donc nécessaire le démantèlement des réseaux de mendicité par l’application rigoureuse de la loi. Car ces personnes ne sont pas dans le besoin. Ils sont nombreux qui ont fait fortune rien qu’avec la mendicité. Mais malheureusement. La plupart des mendiants, surtout les enfants, sont exploités par les mafias (voyous) de la mendicité.
