Le président élu Joe Biden a annoncé mardi le « retour » d’une Amérique prête à mener sur la scène mondiale après les années Trump, en présentant l’équipe chevronnée qu’il a choisie pour piloter la diplomatie et la sécurité dans son futur gouvernement. Sur une grande scène dans son fief de Wilmington, le démocrate de 78 ans a eu des mots pour chacun des six premiers grands noms désignés pour l’accompagner à son arrivée à la Maison Blanche, le 20 janvier. Avec en message-clé le retour du multilatéralisme, contre-pied de « l’Amérique d’abord » prônée par Donald Trump. Et sa « détermination » à lutter contre le changement climatique. « C’est une équipe qui reflète le fait que l’Amérique est de retour, prête à guider le monde », a déclaré Joe Biden, accompagné de sa future vice-présidente Kamala Harris. Cette première salve de nominations comprend plusieurs personnalités chevronnées ayant servi sous Barack Obama, comme Antony Blinken, futur chef de la diplomatie. « Nous ne pouvons pas résoudre seuls les problèmes du monde », a affirmé cet ex-numéro deux du département d’Etat. « Le multilatéralisme est de retour, la diplomatie est de retour », a renchéri la future ambassadrice américaine à l’ONU, Linda Thomas-Greenfield. Signalant son engagement à lutter contre la « crise climatique », une « menace existentielle », le futur 46e président des Etats-Unis a créé un rôle d’émissaire spécial pour John Kerry. Cet ex-chef de la diplomatie avait lui-même signé, au nom des Etats-Unis, l’accord sur le climat négocié en 2015. Le président élu a promis de revenir dès le premier jour de son mandat dans l’accord de Paris et de parvenir à la neutralité carbone en 2050 aux Etats-Unis.
