Malgré les opérations menées par la commune et les services de sécurité, les trottoirs continuent à être squattés par les commerçants, mécaniciens, tôliers et autres qui installent impunément du matériel, produits alimentaires, quincaillerie, vêtements… devant leur commerce. L’on constate de nos jours que de nombreux individus n’hésitent pas à exposer leurs marchandises cette fois-ci accrochés aux murs ou étalés sur les trottoirs. Il s’agit de vendeurs de parapluie chaussettes, jouets et d’autres objets, grignotant les espaces des trottoirs. L’occupation par les commerçants de l’espace public, envahissant de larges portions de trottoir pour exposer leurs marchandises ou des parties de la chaussée pour les réserver à leur véhicule est devenue une pratique courante dans l’ensemble des villes algériennes. A Oran, des garagistes pour plus de visibilité, n’hésitent pas à squatter des espaces libres »trottoirs et chaussées ». Qui dit garage, parle aussi de carcasses de voitures qui par manque d’espace, se retrouvent sur la place publique pour être réparées. Ce qui peut prendre souvent plusieurs jours, des mois, voire une éternité à l’exemple de la cité Jean d’Arc (Gambetta), Maraval, Sanchidrian et dans plusieurs quartiers de la ville. Cependant, cette situation constitue de nos jours de véritables raisons d’obstruction de la fluidité de la circulation et provoque des embouteillages, voire des accidents. Ces voitures, engins et poids lourds qui s’immobilisent font pousser de ce fait des garages. Ces garagistes, apprend-on, souvent en manque d’espace tentent de réparer au possible les véhicules en panne sur ces espaces publics. Au pire des cas, c’est à dire sans une possible réparation, le véhicule reste immobilisé, souvent pour l’éternité plusieurs trottoirs squattés, souvent pour l’éternité. L’Etat algérien n’a rien pu faire jusque-là devant l’ampleur prise par le phénomène
