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Environnement. Une saleté chronique qui gangrène la ville

La saleté dans la ville d’Oran est-elle devenue une fatalité? Tout porte à le penser quand on constate que toutes les cités à quelques exceptions près. Oran est sale, malpropre et souffre d’un manque criant d’hygiène. Le manque de civisme des habitants de la ville est la raison de cette situation plus qu’alarmante, la réalité est qu’Oran croule sous le poids des ordures. Des bacs à ordures parsèment les rues mais, paradoxalement, des ordures sont déversées, éparpillées partout à même le sol et de surcroît sous des habitations. Certains quartiers et cités de la ville d’Oran ne sont pas un modèle en matière d’hygiène publique. En effet, tout n’est qu’immondices, insalubrité et déchets en tous genres, la saleté règne. Cette insalubrité engendre des odeurs fétides et nauséabondes, des déchets et des ordures qui noient tous les coins, places, jardins et même devant les institutions, dispensaires, mosquées, écoles, administrations. Les citoyens jettent leurs ordures partout et n’importe comment, ces derniers ne cessent de polluer l’environnement, pour faire face à cette situation catastrophique.
 » Oran El Bahia  »Cette appellation maintes fois répétée par le passé avec une certaine dose de patriotisme, n’est plus d’actualité. Aujourd’hui, une simple randonnée à travers les rues et les artères permet de se rendre compte que l’état de déliquescence en matière d’hygiène a atteint des proportions alarmantes. Dire qu’aujourd’hui Oran est sale est une lapalissade. Les scènes où les poubelles sont jetées par les balcons, sont légion. Les ordures sont partout, même dans le ciel, remarquant les sachets en plastique pris par les vents et tout cela, sans oublier les mauvaises odeurs aussi. Qui se permet de jeter sans état d’âme son sac poubelle dans la rue, qui crache dans les moyens de transport, ou dans les lieux publics?
L’insouciance en matière de comportements par rapport à l’hygiène est déconcertante. La dégradation du cadre de vie ne cesse de prendre, au fil des jours, des proportions alarmantes. Les responsables et élus concernés n’en ont cure, fermant les yeux et préférant adopter la politique du silence. Les élus au niveau des secteurs urbains sont  »hors ligne ».

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