Selon les statistiques évaluées sur un peuplement de 10 rats pour un habitant, le commun des mortels vit avec ce phénomène qui s’est accentué depuis les années 70. Comme il ne faudrait pas s’étonner que des familles cohabitent le plus normalement du monde avec ces rongeurs.
Il n’y a qu’à constater des «gardes mangers» qui sont «gracieusement offerts» à des rongeurs et autres parasites nuisibles. Lorsque les bacs et les poubelles demeurent statiques et remplis d’ordures ménagères durant toutes les nuits consécutives, les rats y trouvent leur compte. Le jour, ces bacs exposés en plein soleil deviennent des bombes bactériologiques par rapport au gaz méthane cancérigène que dégagent les ordures et la nuit tombée ils deviennent des «gardes mangers» pour des rats. Les services communaux de l’hygiène doivent sortir des sentiers battus et alerter les pouvoirs publics des dangers de la prolifération des rats, des chiens errants, des pigeons etc…Ces Services d’hygiène devront déterminer des plannings pour remédier à des problèmes majeurs intervenant sur le territoire de la commune. Il faudra mettre fin à des campagnes auxquelles on nous a habitués par des tapes à l’œil. Le planning visera des objectifs précis avec des calendriers de saisons pour mener à bien la dératisation des réseaux d’assainissement dans des zones ciblées et dans des quartiers et cités, des marchés ainsi que dans des endroits où stagnent les différents détritus et plastiques qui provoquent des odeurs pestilentielles et constituent des refuges idéals pour ces rongeurs. Ces plannings auront à entamer des campagnes de désinsectisation, de désinfection environnementale, afin de lutter contre la prolifération de germes. Aussi, les magasins de tous produits confondus de Ain Sefra et autres, les superettes, les restaurants, les hôtels, doivent mettre la main à leurs poches pour prendre en charge des actions régulières de dératisation. C’est la loi et ce dispositif réglementaire implique en particulier la responsabilité de l’APC et ses partenaires, notamment les EPICS ONA et MOSTA PROPRE, ils sont chargés de ces missions sous la conduite du service d’hygiène communal, ils doivent à leur tour se doter de moyens idoines (produits en raticides et autres équipements), donc un budget conséquent. A Mostaganem, on attend avec de l’espoir qu’un jour on tombe sur des managers qui savent mener une gestion intelligemment pour une ville propre.
