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Environnement. Les déchets sauvages ingérables

Une virée à travers rues et champs dans la ville de Mostaganem dénonce le manque de civisme de certains citoyens qui laissent par endroit des épaves de ferraille irréparables qui doivent être obligatoirement amenées dans une casse-auto, déchetterie ou recyclées. Que faire pour rendre la ville de Mostaganem propre ainsi que ses environs ? Que faire pour que tous comprennent qu’il ne faut pas jeter ces déchets de ferraille n’importe où ? Il n’y a pas de secret, il faut sévir et la police de l’environnement devra faire son travail pour faire payer tout acte délictuel. Tout cela, pour arriver à dire que dans la ville de Mostaganem, de nombreuses carcasses de véhicules de tous genres (voiture de tourisme, camion, bus usagés, des compresseurs décortiqués de leurs pièces détachées, remorques et ferrailles) sont là comme dans un musée, salissant ainsi le périmètre urbain. Il existe également le problème des engins de pêche et des débris marins abandonnés comme les filets en zone côtière et sur les ports de pêche et de plaisance qui reste en plus préoccupant à l’environnement. Les responsables concernés tels que l’EPIC, brigade de police de l’urbanisme et de l’environnement, doivent accorder une attention particulière à cette situation néfaste qui constitue une source de pollution certaine. La culture de l’environnement est mal assimilée à Mostaganem et il semble pour certains que le cadre de vie n’a aucune importance. Les problèmes de santé publique sont relégués au second plan par nos élus locaux, les règles élémentaires d’hygiène sont méconnues par un certain nombre de citoyens, nos premiers magistrats, c’est-à-dire nos maires, soit-ils, ignorent les réglementations ou ils ont peur de les faire appliquer. Il suffit de circuler dans toute la ville et de ses environs pour constater de visu l’état désastreux de notre environnement. Entre les carcasses de véhicules, les garagistes sauvages en plein air, les pneus usagés, des réservoirs d’eau, de la ferraille et la liste est encore longue. Un autre fléau de déchet apparaît : celui des déchets de construction ou de démolition de particuliers dans des lieux inappropriés. Quoi de plus désagréable que de découvrir sur les bords de route où à la lisière des champs, les déchargements illégaux de stock de déchets de construction. Et pourtant les décharges publiques sont gratuites. Il s’agit tout simplement d’incivilités de la part des déposants qui en l’absence de sanction, ne sont pas poussés à agir autrement.

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