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Enfin, l’impôt sur la fortune…

Depuis plus de cinq ans, on ne cesse de parler de l’impôt sur la fortune. Des textes et projets n’ont jamais pu voir le jour. Les parlementaires ont toujours rejeté d’imposer l’impôt sur la fortune. Le premier ministre s’est penché sur les amendements relatifs au régime fiscal. Aïmene Benabderrahmane, a ainsi recensé la liste des contribuables de l’impôt sur la fortune. Il s’agit notamment des personnes physiques dont la valeur du patrimoine est égale à 100 millions de dinars algériens. Cette catégorie sera donc soumise à l’impôt sur la fortune, anciennement appelé impôt sur le patrimoine (ISP). En outre, cette même catégorie sera également assujettie aux diverses taxes et impôts relatifs à leur activité professionnelle. Les biens immobiliers et les droits réels immobiliers seront taxés. L’ISF concerne également les biens mobiliers de luxe. C’est à l’image de certains véhicules comme les voitures tout terrain, les motocyclettes, les yachts, les bateaux de plaisance et les avions de tourisme. Il en va de même pour les chevaux de luxe et les objets d’art. Certes, ce projet n’est qu’un début, mais il faut renforcer le fisc en Algérie et lui donner les moyens pour agir. Difficile pour le Fisc de déterminer les riches en Algérie, car beaucoup de riches œuvrent dans le marché parallèle. Difficile d’établir la liste des riches en l’absence de traçabilité dans les transactions. Déjà, le premier ministre reconnaît: «la fraude et l’évasion fiscale ont atteint des niveaux intolérables, notamment face aux besoins de financement pour la prise en charge des exigences du budget de l’Etat». «A cet effet, l’Etat est déterminé à réhabiliter et à moderniser l’administration fiscale mais aussi à mobiliser les ressources matérielles et humaines», a-t-il dit. S’agissant des conditions professionnelles des administrations fiscale et douanière, Benabderrahmane a indiqué «le Gouvernement œuvre d’arrache-pied à l’effet de les améliorer et les rendre plus agréables, pour que la recette fiscale atteigne les niveaux escomptés». Pour contrer la fraude fiscale, il faut éliminer les transactions sans traçabilité et le paiement cash, soit mener la lutte contre le marché parallèle. Cette démarche est nécessaire.

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