Le citoyen commence à ressentir la pénurie de certains médicaments. Pire, les Algériens qui s’approvisionnaient en médicaments depuis l’Europe, ne savent plus quoi faire, surtout que certains médicaments ne sont pas disponibles sur le marché national. Le président de l’Ordre des pharmaciens d’officine, le Dr Abdelkrim Touahria, confirme la pénurie et lance une alerte contre une pénurie de médicaments «très souvent essentiels et vitaux». De l’endocrinologie à l’ophtalmologie, en passant par l’hypertension, la rhumatologie, la psychiatrie et la thyroïde, la dermatologie à la gynécologie : toutes les sphères thérapeutiques sont presque touchées par cette pénurie, souligne Dr Touahria dans une déclaration à TSA. «Nous sommes devant un désarroi», s’étrangle le président du Conseil de l’ordre des pharmaciens d’officine, en affirmant que quotidiennement les pharmaciens d’officine voient arriver des malades qui sont «en manque de médicaments, très souvent essentiels et vitaux». Et pourtant, à aucun moment, le ministère de la Santé ou une institution de l’Etat n’a évoqué cette pénurie. Le citoyen ou le patient n’a pas besoin de savoir le «pourquoi» de cette crise ou qui est derrière cette pénurie, il veut simplement avoir des médicaments dans les pharmacies même si leur prix est trop cher. Le citoyen en a marre de ces pénuries et n’a plus le temps d’écouter les pressionnels ou les politiques évoquer les causes de cette pénurie liée, peut-être, à une histoire de décret ou autre. Les politiques ont assuré que les médicaments seront disponibles depuis la crise sanitaire sachant que les Algériens ne peuvent pas avoir des médicaments depuis l’Europe. Donc, il fallait prendre en compte ce paramètre. Un dialogue entre professionnels, experts et politiques pour régler ce problème de pénurie est plus que nécessaire, car il s’agit de la vie des citoyens.