Encore, des Algériens bloqués à l’étranger!

Après près de huit mois, depuis, que l’on a décrété les mesures de confinement pour cause de pandémie du Covid19. Et, avec l’obligation à chaque ressortissant algérien de rejoindre dans les plus brefs délais, son pays. Il y a des Algériens qui se trouvent en situation illégale et qui ont besoin d’être impérativement évacués vers l’Algérie. Le hic, c’est qu’ils ne sont pas une centaine ou moins que ça, pour les classer dans la catégorie des retardataires, loupés par la caravane. Je n’ai pas en ma possession suffisamment, d’informations à leur propos, pour dire, si la faute leur incombe ou bien, ce sont nos services consulaires sur place qui n’ont joué le rôle qu’il leur revient par devoir et par extension, si c’était le ministère des Affaires étrangères qui a failli à sa mission. 5.000 de nos concitoyens coincés en pays étranger et qui vont, enfin, être rapatriés. Il y a d’abord, le chiffre qui dépasse, un peu, l‘entendement et qui nous laisse, également, un peu perplexe. Ensuite, le facteur distance et la disponibilité – vu quelques considérations- des moyens de déplacement entre l’Algérie et la France. S’il y a des Algériens qui ont été rapatriés, au moment opportun, à partir des lointaines Chine et Russie, ainsi que d’autres contrées se trouvant à la lisière de la planète, pourquoi, donc, a-t-on oublié ces citoyens qui se trouvaient, juste, à deux heures de vol de chez eux. Cette situation représente une des tares, ayant caractérisé le processus de lutte contre le Covid-19, bien que le programme de lutte élaboré par le gouvernement ait été réussi dans son ensemble. Ce qui reste à trop espérer, c’est bien que ces infortunés algériens retournent chez eux sains et saufs et retrouveront les leurs. Ce n’est pas le moment de faire des reproches à quiconque, c’est fatigant et dépourvu de sens. L’essentiel, c’est d’essayer d’entrevoir un avenir plus beau et plus sain, que la réalité actuelle, justement, par le truchement de ces ratages récurrents que l’on commet à chaque défi qui se présente devant nous. Les ratages et les échecs pourraient toujours servir à quelque chose de positif. L’on pourrait bien les appeler autrement: ce sont des expériences qui vont nous faire mûrir les esprits et nous rendre, par conséquent, plus «adultes», vis-à-vis de nos responsabilités. Il y a devant nous, le défi de la Constitution qui va se jouer non sans remous, dans deux semaines. Après quoi, le reste, à faire, sera beaucoup plus défiant.