Depuis déjà longtemps, le citoyen de la ville de Mostaganem se plaint d’une situation pas très ordinaire, au point où l’interpellation des parties concernées est devenue plus que pressante; le problème des clandestins, suite à l’absence dès dix huit heures des taxis desservant la ville, cause d’énormes désagréments aux usagers. En effet, l’attente de voir les rares taxis de ville encore existants et exerçant devient interminable, la plupart d’entre eux n’habitent plus la ville et regagnent leurs domiciles respectifs aux premières annonces de la nuit, les clandestins profitent de la situation et investissent, comme des vautours, le centre ainsi que les quartiers de la ville, dictant leur loi et profitant de l’absence de contrôle et des taxis urbains. Pendant la journée, leur nombre devient largement supérieur à celui des taxis de ville, ils sont partout au point où c’est devenu d’abord incontrôlable et ensuite un gagne-pain lucratif pour toute personne possédant un véhicule.
