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En dépit des récoltes abondantes. Le prix de la pomme de terre flambe

De 60 à 80 dinars le kilo pour la pomme de terre! Ce sont les prix que peuvent constater les consommateurs sur le marché d’Es Sabbah, situé à l’Est de la ville d’Oran. « Les prix ont commencé à augmenter depuis le début de l’année en cours, à cause notamment du confinement et de la limitation du mouvement de transport de fruits et légumes mais aussi pour une raison qui reste indéfinie, étant donné que la production de la pomme de terre dans le pays a atteint des records. En fait, il y a de cela des années que les quantités n’ont pas été réduites surtout qu’une partie est exportée vers l’étranger. Pour un vendeur, la sécheresse risque de contribuer à réduire la production. Si quelques clients se résignent à acheter les denrées, la plupart font l’impasse sur la pomme de terre fraîche : «Je préfère m’en passer. Le prix est trop élevé ! Nous n’avons pas l’habitude de manger de la pomme de terre à plus de 80 dinars. C’est tout de même hallucinant, on n’est pas en Europe ! Nous sommes un pays qui produit ce légume à grande échelle», indique un consommateur. Certains restaurants ont même retiré les plats frites de la carte des petits déjeuners: «On me sert des plats sans les frites, en me signifiant que le prix de la pomme de terre a doublé depuis quelques mois et est devenu hors de prix », sourit une dame installée à la table d’un fast-food. La hausse du prix de la pomme de terre ne se limite pas que dans les marchés de la wilaya. Avec la crise du Coronavirus et la sécheresse, le prix de la pomme de terre, en dépit des quantités exposées, a explosé. L’offre peut largement satisfaire la forte demande, mais à l’inverse de toute logique, les prix ont augmenté dans de nombreuses wilayas. Enfin, pour d’autres vendeurs, le phénomène est dû principalement au confinement et à la limitation des flux de transport et de livraison. Enfin, certains disent que les mesures de confinement et de distanciation sociale ont limité la main-d’œuvre saisonnière disponible et ses déplacements, ce qui a fait que les récoltes ne se font pas à temps.

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