Une tentative d’émigration clandestine a été, encore une fois, mise en échec par les éléments de la brigade de gendarmerie d’El-Kseur. C’est que confirme un communiqué du groupement de la gendarmerie nationale de la wilaya de Béjaia qui précise qu’au cours de cette opération, «à la plage Ath Mendil, 22 jeunes ont été arrêtés en train de se préparer pour prendre le large». Ces jeunes sont originaires de «Béjaïa, Jijel, Alger et Ain Temouchent, entre organisateurs et candidats à l’immigration clandestine», a-t-on appris de la même source.
Il y a une quinzaine de jours de cela, les éléments de la brigade de gendarmerie de Béjaïa ont arrêté quatre jeunes pour tentative d’immigration clandestine dont leur âge varie entre 26 et 33 ans et sont tous originaires de la wilaya d’Alger. Au cours de cette opération menée à la plage de Tirdhemt, commune de Toudja, une barque équipée d’un moteur de marque «Yamaha», a été saisie, en sus d’une somme de 2.700 euros trouvée et des plans qui servent pour la fabrication de barques et des habits imperméables à utiliser pour rejoindre l’autre côté de la Méditerranée. Il convient aussi de rappeler que 23 jeunes candidats à l’immigration clandestine, issus des différents quartiers de la commune de Béjaia, sont portés disparus. Ils ont pris le large, à partir de la plage de Oued-Das sur la côte ouest de Béjaia, à bord d’une barque et ce, le 17 décembre dernier et depuis, ils n’ont donné aucun signe de vie. Les 23 familles vivent dans une angoisse permanente et sont en attente de toute nouvelle qui pourrait soulager leurs souffrances. Partir par tous les moyens à l’étranger est le vœu de beaucoup d’Algériens, notamment les jeunes qui aspirent rejoindre les pays occidentaux, à n’importe quel prix, même parfois, au risque de la vie. Harga est un mot qui revient comme un leitmotiv chez tous les candidats potentiels à l’émigration, qui voient en ces pays d’outre-mer, le paradis. Dans cette aventure, tous les moyens sont utilisés y compris des embarcations de fortune, les garde-côtes, que ce soit algériens ou étrangers, interceptent souvent ces aventuriers, d’autres sont portés disparus ou morts en mer.
