Un tour dans n’importe quel quartier ou cité, on est aussitôt frappé par une situation catastrophique. Ceux qui disent qu’elle est sale et maudite, auraient-ils raison? De réputation, Oran est une très belle ville méditerranéenne qui compte des sites touristiques. Nul ne sera en mesure de dire le contraire. De par son aspect historique, El Bahia est la deuxième ville du pays. Néanmoins, cette bonne réputation est loin de refléter l’image de la ville. Un tour au centre-ville et dans tous les autres quartiers et on est aussitôt frappé par une situation hideuse et catastrophique. Le plus choquant, c’est l’état déplorable de l’hygiène. Les responsables ne sont pas les seuls à porter le poids de la saleté, mais aussi le citoyen et en particulier certains établissements classés dont les installations qui peuvent présenter des causes d’insalubrité et d’incommodité. Est considéré comme établissement classé, toute installation qui peut présenter lors de son exploitation, des risques de pollution, des nuisances ou des désagréments soit pour: le voisinage, la santé, la sécurité, la salubrité publique et la protection de l’environnement. L’exploitation de ces établissements est ainsi soumise à des conditions fixées par la réglementation en vigueur notamment les divers décrets exécutifs définissant la réglementation applicable aux établissements classés. La question qui reste toujours posée: où sont les commissions de wilaya et communales sur les grands risques et l’environnement au niveau de ces établissements alors que certains sont la cause de la dégradation de l’environnement comme ces mécaniciens, soudeurs etc…. qui exercent en plein air au su et au vu de tout le monde. La dégradation du cadre de vie, ce n’est pas que la poubelle des ordures ménagères. Hélas, cette ville de culture, d’histoire et de civilisation est en train de mourir à petit feu ; ces dix dernières années, la ville d’Oran est devenue stressante et angoissante, à cause de la mauvaise gestion des élus locaux qui n’ont rien fait pour changer la donne.
