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Elections locales du 27 novembre. D’anciens noms déposent leurs candidatures et attendent le feu vert

D’anciens noms qui ont eu dans un passé récent à gérer, soit à être membres des assemblées locales, se sont portés candidats aux prochaines élections locales anticipées, prévues le 27 novembre. Ces élections ne s’annoncent pas de tout repos pour certains partis de l’ex-coalition au pouvoir dont on susurre qu’ils ont éprouvé toutes les peines du monde à récolter les fameux imprimés ainsi que les signatures des citoyens liés à la candidature de leurs mandants, contrairement à d’autres formations qui ont déposé les dossiers de leurs candidats devant leurs instances centrales, avant les dates limites. Force cependant est de constater que ces élections, à la différence des législatives du 12 juin dernier, ont attiré un nombre incalculable de postulants entre anciens noms rompus à la politique et de nouvelles têtes, issus aussi bien des petites villes que des villages, décidés à jouer leur va-tout et faire valoir leurs chances pour représenter dignement les citoyens dans les futures assemblées APW et APC. C’est dire que la bataille des candidatures qui fait rage au sein de plusieurs formations, depuis l’entame du dépôt de dossiers de candidature à Oran, dans la perspective des prochaines joutes qui, faut-il le rappeler, interviennent dans un climat politique de redressement économique pour l’édification de l’Algérie nouvelle, a de quoi faire croire que les listes officielles de candidature risquent d’apporter des «surprises», selon un analyste aux affaires politiques. L’ex-parti unique le FLN, le RND et «Saout echaab», pour ne citer que ces formations, ont choisi un cocktail d’anciennes figures sur lesquels ils espèrent récolter les faveurs des électeurs et des «nouveautés». D’ancien ex-walis et d’anciens parlementaires ont également déposé leurs candidatures, en attendant les publications des officielles. L’autre surprise concerne quelques membres « flnistes » de l’APW qui se seraient constitués en liste indépendante, en attendant la décision de la commission indépendante des élections. L’actuel maire FLN d’Oran a, pour sa part, annoncé officiellement sa non participation aux prochaines élections. Aussi, un ex-P/APW a, lui aussi, changé de cap pour avoir rallié un parti politique après avoir été candidat «malchanceux» aux dernières députations, dans une liste indépendante. D’aucuns considèrent qu’il existe une vive concurrence politique entre les candidats des partis, à l’image du FLN qui se reconstruit à Oran et qui annonce le «changement» et son «retour en force» et d’un côté, les Indépendants qui ont envie de saisir leur chance et avoir leur revanche sur le sort qui n’avait pas été en leur faveur lors des précédentes élections.

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