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Elections locales à Mostaganem. La ville ambitionne plutôt à un projet

Mostaganem, comme collectivité locale, n’est pas prête à dévoiler toutes ses ambitions, pour la simple raison que la ville revendique un réel projet de développement. Ceci s’explique par le fait que quatre mandats successifs n’ont absolument pas répondu aux aspirations de ses habitants. Des aspirations de ville intelligente, de ville moderne, de ville propre et surtout de ville verte qui sont restées très loin d’être accomplies. Le citoyen lambda continue à s’enchevêtrer dans les conditions d’un cadre de vie précaire. Un développement qui ne figure sur aucune feuille de route. Une commune avide de projets s’est donnée à des élus qui ne savaient même pourquoi ils ont embrassé la mission de gérer la commune. Mostaganem est passée à côté du développement parce que les responsables naviguaient à vue. Depuis longtemps, la ville n’a pas connu de réels projets et beaucoup de missions furent délaissées. Le diagnostic fait révèle que la majorité des services sont obsolètes. Les services techniques, ceux de l’hygiène, ceux de la voirie, ceux de l’entretien des écoles primaires, ceux de l’environnement, ceux de la maintenance des instruments du trafic routier et autres sont en état de dépérissement. Aucun maire et, moins encore, le secrétaire général, n’ont eu la compétence de redresser la barre et rendre à la commune son rang de ville chef-lieu. Faut-il rappeler que le principal instrument urbanistique soit le PDAU qui est en sa phase ultime d’approbation, n’a jamais fait l’objet d’une présentation publique. Le travail en catimini chez certains élus semble être une culture. Ne pas associer la société civile à de tels projets est déjà un signal d’échec d’une APC. A l’occasion de cette campagne électorale qui est à sa première semaine, les candidats doivent être porteurs d’idées innovantes, porteurs d’instruments managériaux et de projets capables d’améliorer le cadre de vie du citoyen. Ce dernier s’attend à voir des changements dans l’éducation, des changements dans la qualité des transports, des améliorations dans la stratégie verte, de l’organisation dans le commerce, de l’équilibre dans les aménagements, de la réhabilitation du vieux bâti, de la rénovation du plan de circulation, dans le confort urbain par l’implantation d’un mobilier répondant aux besoin de la population. En définitive, ce projet ne peut être mis sur pied adéquatement sans la refonte de l’administration de la commune. Une refonte qui consisterait à revoir l’organigramme communal passant d’abord par des réajustements au sein des équipes techniques et administratives, tout en se focalisant sur la responsabilité du secrétaire général. Le confort financier de la commune est une affaire de bonne gestion, une gestion qui repose surtout sur les possibilités légales du recouvrement des recettes de la commune longtemps abandonnées. Aujourd’hui, le maire doit d’abord être capable de manager la commune par des approches sûres sans négliger la concertation qui est le mécanisme vecteur de la démocratie participative. Etre maire, c’est être dans l’esprit du management moderne auquel Mostaganem aspire.

À propos CHAREF KASSOUS

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