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Élections de mi-mandat. Courses décisives

Les courses aux élections de mi-mandat sont serrées, particulièrement au Sénat, actuellement composé de 48 démocrates, 50 républicains et 2 indépendants alignés sur les démocrates. Les regards se tournent aussi vers l’influent rôle de gouverneur d’État. Huit endroits à avoir à l’œil. Le Nevada fait partie de ces États clés qui pourraient déterminer qui contrôle le Sénat américain. Première femme latino-américaine élue au poste de sénatrice des États-Unis, la démocrate Catherine Cortez Masto brigue une réélection, mais est au coude à coude dans les sondages avec le républicain Adam Laxalt, ancien procureur de l’État. Las Vegas, capitale du jeu, a été particulièrement touché ces dernières années par les restrictions liées à la COVID-19 et par la hausse des prix. Les républicains misent d’ailleurs sur le thème de l’économie pour renverser la couleur des postes convoités, non seulement au Sénat américain, mais aussi au poste de gouverneur. Quant au poste de secrétaire d’État, le candidat républicain Jim Merchant, qui a nié publiquement la victoire de Joe Biden, a des chances d’être élu. Kari Lake fait frémir les démocrates en Arizona. L’ancienne présentatrice de nouvelles, appuyée par Donald Trump, espère succéder à son collègue républicain au poste de gouverneur. Elle se bat contre l’actuelle secrétaire d’État Katie Hobbs, décriée par les partisans trumpistes pour avoir confirmé la victoire de Joe Biden aux dernières élections. Le républicain qui se présente pour lui succéder, Mark Finchem, a d’ailleurs indiqué qu’il n’aurait pas certifié le résultat s’il avait été en poste. Au Sénat, l’astronaute à la retraite Mark Kelly avait permis aux démocrates d’obtenir le siège laissé vacant par la mort de John McCain, un républicain connu pour son opposition à Trump. M. Kelly se présente à nouveau, contre Blake Masters, un autre candidat qui a remis en question la victoire de Biden. Donald Trump avait réussi une percée en 2016 dans cet État bleu. Joe Biden l’a remporté par moins d’un point de pourcentage quatre ans plus tard. Les divisions restent bien ancrées dans les différentes parties de l’État. Le siège de l’actuel sénateur républicain Ron Johnson est en jeu. Celui qui a tenu des propos controversés pendant la pandémie se présente de nouveau, mais a refusé d’indiquer s’il allait accepter les résultats du vote. Son opposant Mandela Barnes s’est prononcé pour une diminution ou une réallocation des fonds destinés aux corps policiers – une thématique sur laquelle son adversaire l’a attaqué. La course pour le poste de gouverneur est également serrée, entre le démocrate Tony Evers, qui brigue de nouveau la fonction, et le républicain Tim Michaels – qui a déclaré qu’un républicain ne « perdrait plus jamais une élection» s’il était élu. Le Michigan est l’un des cinq États où une question sur l’avortement est soumise au vote le 8 novembre – dans ce cas, les électeurs doivent se prononcer sur une proposition d’enchâsser le droit à l’interruption volontaire de grossesse dans la Constitution de l’État. Mais ce n’est pas la seule raison pour laquelle cet État est sur le radar des analystes : le Michigan pivote entre le rouge et le bleu, avec des différences marquées d’une circonscription à l’autre. Donald Trump y a obtenu la majorité en 2016, avec 0,2 point de pourcentage d’avance.

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