Il reste donc un peu plus de sept semaines pour le rendez-vous historique, arrêté pour le 12 juin prochain. La chose particulière qui ira distinguer cet événement, c’est bien le déroulement de la campagne électorale et les élections sous «la menace potentielle» épidémiologique du Coronavirus. De ce fait, des mesures plus au moins drastiques vont être prises, pour que la Covid-19 n’impacterait pas négativement, cet événement. Faudrait–il, rappeler dans ce même ordre d’idées que ce n’est pas uniquement le Coronavirus qui pourrait constituer une menace contre le déroulement des élections législatives, la première depuis le changement survenu dans le pays, il y a deux ans de ça. L’autre menace, c’est bien une opposition, de plus en plus radicale et intransigeante, très présente dans l’actuel Hirak. A notre avis, modeste avis, cette menace serait plus périlleuse que la Covid-19. En analysant le discours de cette opposition aux traits anarchiques, l’on pourrait facilement déceler cette tendance à vouloir entraîner le pays vers un chaos sans lendemain… L’opposition est un droit naturel, à la faveur de chaque citoyen, n’ayant pas jugé juste et convenable une telle ou telle démarche politique du gouvernement. Or, cette opposition devrait répondre à certains critères, ce que nous n’avons pas trouvé, comme par malheur, chez les hirakistes d’aujourd’hui. Ce qui se passe actuellement, ce sont des luttes anciennes entre clans du pouvoir, même si cela doit nécessairement prendre l’allure d’une opposition politique dont les visées nobles seraient, selon les instigateurs, l’intérêt suprême de l’Etat algérien.. Il y a un gouvernement qui est là, en train de travailler, en dépit des insuffisances constatées. Et, s’il y a des choses moches repérées, chemin faisant, l’on devrait, tout simplement, les dénoncer et attirer l’attention du gouvernement à leur sujet. Une opposition doit, selon les normes, être sage, lucide et responsable … Responsable, dans le sens où elle ne devrait pas viser le pouvoir pour le seul pouvoir, en utilisant tous les moyens légaux illégaux, afin de réaliser ce but, quitte à mettre le pays à feu et à sang. Nous savons les intentions de ces ultra-opposants et quels sont leurs buts réels ainsi que les motifs réels et pas ceux déclarés « trompeusement » publiquement. Nous savons même qui sont ceux qui se tiennent derrière eux, leur insufflant courage débridé et cynisme exalté … L’actuel gouvernement n’est pas constitué d’anges, de supermans ou de démons. Je ne crois pas que ceux qui se prétendent être mieux, seraient capables de faire, réellement mieux… Ce qui nous intéresse dans l’Algérie de demain, c’est bien d’éviter que des situations catastrophiques semblables à celles de l’avant Hirak 2019, se répètent ou se réincarnent …