Depuis plus de deux décades, les investisseurs de la région mettaient en cause le prix exorbitant du mètre carré. Un prix qui dépasse tout entendement selon les mêmes interlocuteurs comparativement aux prix pratiqués dans plusieurs autres wilaya (Annaba, Sétif, Béjaia, Jijel, Skikda) etc…. La concession d’une parcelle de terrain de quelques mètres coûte les yeux de la tête dans la wilaya d’El Tarf dont la majorité écrasante des investissements est gelé. Le problème a été soulevé récemment lors d’un regroupement fomenté à El Kala. Les prétendants à l’investissement ont clairement exposé les contraintes imposées par la bureaucratie ainsi le problème des prix pratiqués au mètre carré au niveau de toutes les communes capables de se lancer dans l’investissement. C’est autour d’une table que les investisseurs et organisation patronale ont dénoncé cette pratique qui apparemment a gelé toute initiative d’investissement. La wilaya d’El Tarf agricole, touristique recèle dans ce sens des opportunités importantes. Des opportunités dans le domaine agricole, touristique et aquatique. Mais les différentes contraintes à la fois bureaucratique et manque de vision claire d’investissement font que cette opportunité est en stand by à tous les niveaux. Les prétendants aux investissements estime que le prix du mètre carré à El Tarf dépasse largement celui pratiqué dans les autres wilaya. Actuellement il est à neuf mille dinars le m2 contre deux à trois mille dinars à Bordj avec des sites aménagés en plus. A El Tarf les sites ne sont pas aménagés avec une attente de plusieurs années pour l’aménagement. Ainsi donc, des problèmes qui peuvent être réglés en un tour de main persistent depuis presque une décade à l’image de plusieurs projets lancés au niveau des zac ou zone industrielle. Une telle situation a fait que plus de 50 pour cent des investisseurs désistent. Les gestionnaires de ce secteur sont de très loin de la compétence qu’il faut pour booster ce créneau en principe porteur. Pire, ces projets attendent à cause de l’absence de l’électricité, de l’eau potable et de la connexion au gaz naturel afin de pouvoir relancer la machine de développement. Pour des futilités les projets ainsi lancés sont en stand by. Des projets une fois concrétisés seront en mesure de résorber une bonne partie de la main d’œuvre en chômage. Vrai à dire qu’à El Tarf des investisseurs renflouent la caisse étatique d’un à trois milliards de centimes par an. Ces derniers estiment qu’ils ont contracté des crédits auprès des banques qu’ils ne sont plus en mesure d’honorer. Enfin, le problème du chômage peut être résolu à El Tarf si l’on exploite les opportunités d’investissement à bon escient ZET ZAC et ZI à El Tarf tardent à se lancer. El Tarf lui faut des responsables à tous les niveaux qui croient au terme investissement, de bons gestionnaires pas des amateurs inexpérimentés selon le président de la chambre en l’occurence M. Dine Mohamed Ali premier investisseur jouissant d’une longue expérience dans le domaine depuis sa sortie de l’université. Voulant booster ce secteur porteur, Med Ali n’a pas trouvé d’interlocuteurs à la hauteur. C’est bien dommage pour cette wilaya qui n’arrive pas à décoller comme ses semblables ( Souk Ahras, Guelma, Tebessa Boumerdes, etc…. Les wilaya du sud algérien ont décollé El Tarf dansait sur la même place à cause de la mauvaise gestion de ses potentialités indéniables…….
