Les dernières précipitations de la saison automnale sur les contrées de la wilaya d’El Tarf, cette wilaya de l’arrière-pays, ont été bénéfiques pour les barrages réalisés ou en voie de réalisation. En effet, ces ouvrages hydrauliques sont, estimations approximatives, remplis à plus de 60%. Ces pluies d’une semaine environ, ont été d’un soutien au barrage de Bouhaloufa lancé en grande pompe en 2013 par le malheureux ex premier ministre Sellal. Il a été réalisé dans le seul objectif d’apporter son secours aux nombreux fellahs de la plaine de Fezza et suppléé en même temps au barrage de Cheffia qui a une capacité de stockage de 165 millions de m3 mais qui a été gagné ces derniers temps par la vase. Un tel phénomène ne permet pas au barrage de recevoir plus de cent millions de m3 d’eau. Ce barrage garde toujours son importance du fait qu’il est utilisé pour assurer l’alimentation potable de toutes les communes de la daïra de Bouhadjar et une partie de la wilaya d’Annaba, du fait que le réseau de canalisation passe par Asfour Ben Mhidi pour finir au niveau de l’ex SNS El Hadjar. Les travaux entamés sur le barrage de Bouhaloufa seront achevés selon les explications données au ministre lors de son passage en début de ce mois. Les essais de la mise en eau sont pour le présent concluants. La Direction des ressources en eau de la wilaya d’El Tarf, comme nous l’avions indiqué plus haut, rapporte que cette important ouvrage hydraulique contribuera incontestablement au développement agricole pour cette plaine aux terres arables et mettra un terme aux inondations récurrentes qui endommagent souvent les terres à Fezara dans la daïra de Bouteldja et les environs. L’achèvement des travaux ne sera pas pour demain, il accuse déjà plusieurs années de retard. En dépit de cette panoplie de barrage « Mexa1 et 2, Cheffia », la population, à cause d’une mauvaise gestion de l’eau, souffre le calvaire été comme hiver. Des centaines de milliers de personnes ne reçoivent que des eaux saumâtres à l’image de la daïra de Drean, plaine ouest. Un problème qui n’a pas trouvé solution depuis plus de cinquante ans. D’autres, dans les zones rurales qui prennent une autre appellation « Zones d’ombre », ne connaissent pas l’eau courante par manque de réseau de canalisation d’eau potable. A El Tarf, les protestations dans ce sens sont légions dans quinze communes au moins, des vingt-quatre que compte la wilaya. Des responsables ayant pris la destinée des habitants de cette wilaya pendant des années ont plus d’une fois fourni à leur hiérarchie des chiffres erronés ou pompeux juste pour se faire admirer. Bien que la situation sur le terrain soit catastrophique. Ces responsables au lieu d’être sanctionnés ont bonnement gravi les échelons.
