Au cours des derniers jours, la police de la circulation routière de la sûreté de wilaya continue d’enregistrer des accidents de la circulation routière. Ces sinistres ont fait des victimes et endeuillé des familles ayant perdu les siens. Ces accidents sont enregistrés à travers presque toutes les localités qui forment la wilaya d’El Tarf. Avouons tout de suite que les pseudos chauffards font souvent fi aux règles du code de la route et aiment souvent l’excès de vitesse. Ces deux points sont importants si les usagers de la route respectent d’une part le code de la route et limitent la vitesse en certains endroits. Ces accidents ont été souvent dénoncés par le commun des mortels. Les chauffeurs ne respectent pas le code à l’approche des établissements scolaires ou des établissements de la santé publique. Ce manque d’attention ou ces négligences souvent répétées sont à l’origine de l’hécatombe de nos routes. Ces accidents sont à l’origine de l’incapacité physique de plusieurs victimes dont certaines se comptent parmi nos jeunes écoliers. Devant ces sinistres paralysant des victimes, les autorités ont eu l’ingénieuse idée de placer au niveau des points noirs des bandes rigides surtout à l’approche des agglomérations, des hôpitaux, écoles etc…. Bien que le code de la route contraint les automobilistes à dégrader la vitesse et à rouler avec prudence. Mais il n’en est rien. Ces obligations sont dans la plupart renvoyées aux calendes grecques ayant pour conséquences logiques des dommages collatéraux, paralysant souvent des victimes à vie. Les bandes rigides placées par les ouvriers des travaux publics n’ont pas minimisé les accidents. Bien au contraire, l’on pourrait avancer que leur nombre a augmenté au fil des années selon les diverses statistiques fournies chaque année. Une question se pose d’elle-même : est-ce que ces dos d’ânes appelés communément des dos de chameaux sont conçus selon les normes. Plus d’un dira que non étant donné qu’elles n’ont ni la même hauteur, ni la même dimension. Plusieurs des automobilistes lésés se plaignent de la présence de ces ralentisseurs qui ne répondent guère aux normes requises. Là encore pourrons-nous dire que ces chauffeurs contestataires ont bel et bien raison. Au lieu de ralentisseurs, bandes rigides ou dos d’ânes, ces chauffeurs se trouvent en présence de vrais dos de chameaux, passages obligés qui occasionnent à leurs véhicules énormément de dégâts qui dans la majorité des cas, contraint les propriétaires à des dépenses supplémentaires. Le mieux est de réaliser des bandes rigides sous des formes normales. Afin de pouvoir éviter les accidents qui touchent nos jeunes potaches. Il est temps de multiplier au niveau des écoles les séances de sensibilisation. Les campagnes de sensibilisation dans ce sens ne sont pas seulement du ressort des éléments de la circulation routière ou de nos gendarmes. L’école est appelée dans ce sens à contribuer afin de pouvoir préserver la vie de nos jeunes écoliers. La prévention routière serait plus efficace par une sensibilisation dans le milieu scolaire par une multiplication d’émissions qui seront diffusées sur les ondes de la Radio locale en invitant des spécialistes dans le domaine. Aussi, les portes ouvertes organisées souvent par des éléments de la circulation routière ou des gendarmes seront les bienvenues et contribueront à coup sûr à préserver ces vies humaines. A la question de savoir si les bandes rigides appelées aussi ralentisseurs sont efficaces ou non. La majorité de nos interlocuteurs rencontrés en cette journée du 18 novembre nous ont répondu par la négative. L’application du code de la route et une sensibilisation à tous les niveaux semblent être les facteurs qui contribueront efficacement à réduire le nombre d’accidents et de victimes de ce phénomène tant décrié.
