Alors que des quartiers et artères commerciales du chef-lieu ont bénéficié d’une opération d’éclairage public avec des lampadaires de qualité. Cette mesure n’a pas concerné malheureusement toutes les agglomérations. Ces derniers habitant notamment les vieux quartiers de la ville d’El Kala, rue du 23 avril, dit quartier parara, la grande plage ou dans les cités périphériques de la ville, se demandent pourquoi ce délaissement de la part de la municipalité alors qu’ils sont réellement dans le besoin de l’éclairage public. Pis, des fidèles qui se rendent à la mosquée du village dans la municipalité de Zitouna, ont fait part de l’insécurité et le risque d’être victimes de chiens errants, le matin à l’aube, à cause de l’absence d’éclairage sur l’itinéraire menant vers la mosquée. Des anciennes cités localisées sur la périphérie de la même commune vivent le calvaire de l’insuffisance de l’éclairage en saison hivernale, notamment de leur progéniture qui se rend tôt à l’école ou rentre tard. La situation est peu reluisante dans plusieurs autres agglomérations de la wilaya dans les daïras de Drean, Bouhadjar ou Bouteldja. Une situation souvent dénoncée par les habitants de ces cités mais non prise en charge par les gestionnaires. A propos de gestion, la situation n’a pas changé d’un iota par comparaison aux précédentes années. Les présidents d’APC font à leur tête sans tenir compte des recommandations du wali ou du Président de la république qui leur suggèrent d’être plus près de leurs administrés. Les agents des APC ne sont même pas capables de remplacer une ampoule grillée depuis des mois, à cause justement de l’incurie de leurs responsables qui envoient aux calendes grecques les instructions et recommandations. L’impunité des uns et des autres est la conséquence logique, nous renseigne l’habitant d’un des quartiers de la commune de Bn Mhidi.
