La campagne menée par les autorités loca-les, agissant contre les constructions illici-tes qui n’ont pas cessé d’augmenter, bat son plein. La dernière du genre a mis à terre les murs de pas moins de 15 constructions au niveau d’El Hassi. Les constructions sans permis de bâtir, assorties dans nombre de cas d’occupation d’espaces verts et du domaine public, ont été exécutées ces derniers jours par les services de l’Etat représenté par l’APC, la daïra ainsi que la circonscription de Bouamama. Il faut dire que d’autres opérations similaires vont être opérées sur plusieurs points noirs recensés au niveau de la wilaya d’Oran. Sauf que cet endroit particulièrement, à savoir El Hassi, plus précisément le quartier nommé « Coca », nécessite une étude bien élaborée étant donné qu’une grande population avait construit illicitement des habitations sur les terres de l’Etat. Par ailleurs, les représentants de l’Etat sont déterminés à éradiquer les scènes de chaos urbanistique tant que les infractions flagrantes commises par une frange d’une population, ayant exploité une période de désordre, n’acceptant aucune solution possible. Mais, est-ce suffisant pour endiguer ce flot ? A vrai dire, les municipalités s’étalent pour renforcer leurs équipes de contrôles et opposer une ferme intransigeance en la matière. Cette fermeté s’accompagne d’une campagne de démolition des constructions illicites, de toutes les scènes qui ont défiguré le paysage de la ville. Or, pour le reste des constructions, un effort particulier est entrepris en matière d’enlèvement des ordures et déchets, en focalisant particulièrement sur des points noirs bien particuliers, qui s’est soldée par des centaines d’interventions visant à nettoyer le secteur. Ce dispositif mis en place risque cependant d’être insuffisant, vu l’ampleur de la tâche et la montée de certains égoïsmes. C’est pourquoi, l’appui de la société civile sera déterminant.
