EHU d’Oran. A quand l’installation d’une passerelle?

Des milliers de personnes sont décédées chaque année, sur les routes algériennes. Les raisons de cette hécatombe ne sont pas à rechercher dans l’état du parc automobile national ou dans celui du réseau routier, mais dans la banalisation d’une conduite suicidaire qui ignore tout respect du code de la route. La route est toujours synonyme de danger pour les piétons. Mais au niveau de certains tronçons, le risque est beaucoup plus important comme le cas de la voie qui mène à l’EHU. Le corps médical et les employés de l’établissement hospitalier universitaire d’Oran (EHU) qui demandent plus de sécurité au niveau de cet axe routier, ont signalé le danger engendré par l’absence d’une passerelle ou de ralentisseur. Un danger permanent qui guette de nombreux passants dont les malades, les personnes âgées et les enfants. Ce passage est devenu un véritable point noir, en raison du trafic automobile intense, accentué par l’absence d’un ralentisseur ou passerelle. Pour traverser cet axe dangereux, les usagers doivent redoubler de vigilance et attendre un bon moment pour pouvoir rallier l’EHU ou l’arrêt de bus, précise un médecin qui ajoute que des accidents ont même eu lieu par le passé, sans que des mesures ne soient prises pour remédier à ce danger. Les riverains, le personnel de l’hôpital et les malades vivent avec le cauchemar permanent de se voir faucher par un véhicule. Certains automobilistes ne se soucient même pas des piétons, c’est un vrai calvaire qu’endurent les usagers de cet axe très dangereux. Beaucoup de gens quittent leur domicile un jour comme les autres, pour se rendre au travail, à l’école, dans un établissement mais n’y reviennent jamais. Des milliers de piétons à Oran et dans tout le pays sont blessés et certains handicapés à vie, après avoir été impliqués dans un accident. Les principaux risques encourus par les piétons sont connus et sont dus à de nombreux facteurs comportement des conducteurs (notamment excès de vitesse et conduite en état d’ébriété). Depuis l’ouverture de cet établissement hospitalier, plusieurs accidents de la circulation ont été enregistrés. Il est utile de rappeler que cette voie est très fréquentée par les chauffeurs de camions et surtout les conducteurs de remorques pour conteneurs. Malgré cette situation critique, extrêmement risquée et dangereuse, certains chauffards imprudents, faisant fi du code de la route et des dangers encourus par les piétons, roulent sur cette voie à grande vitesse et sont souvent à l’origine de tragiques accidents souvent fatals tels que ceux observés au niveau de plusieurs grands axes routiers.