Depuis son arrivée à la tête des affaires de la wilaya de Mostaganem, le wali M.Aissa Boulahya a élaboré sa feuille de route grâce à un diagnostic méticuleusement rigoureux touchant l’ensemble des secteurs. Suite à cela, des priorités ont été consignées dans la bataille du développement considérant ainsi que c’est sa mission essentielle. Cette approche managériale attestée a permis de percevoir chez le chef de l’exécutif un esprit visionnaire, même s’il devait redynamiser certains projets qui ont fait couler beaucoup d’encre de part leurs retards exagérés. Le projet du tramway, la centrale électrique, l’aménagement de l’Oued Ain Sefra et le CHU des 240 lits…tout un défi. L’attention envers les zones d’ombre a fait l’objet d’une stratégie toute particulière de par les investissements engagés et qui se chiffrent à des montants colossaux. Toutefois, le wali s’est fait son idée sur l’aspect socioéconomique et ses impacts sur le quotidien du citoyen. C’est ainsi que la précarité, le chômage surtout des jeunes diplômés et les divers fléaux à incidences périlleuses l’ont ramené à mettre le cap sur la situation économique de sa wilaya. M.Aissa Boulahya, conscient de tous les enjeux sociaux, part volontairement en soutien affiché aux investisseurs. Sa stratégie était d’abord de prendre suffisamment le temps de faire un état des lieux de chacun des secteurs afin de mieux les prendre en charge. Avec l’objectif d’asseoir la tradition de l’écoute, des rencontres se sont succédées avec les professionnels de chaque secteur. Ceux de la pêche, du tourisme, des finances, du secteur de la santé même privé, du bâtiment, de l’agriculture et de l’industrie, ont tous eu l’occasion d’échanger avec le chef de l’exécutif sur les difficultés qu’ils rencontrent par rapport à leurs projets d’investissement. Suite à ses rencontres, des décisions tangibles et responsables ont été prises dans l’objectif de relancer la dynamique de l’emploi, de la production enfin de l’économie locale. Le wali ne s’est pas arrêté aux simples rencontres, il s’est rendu sur différentes zones d’activités chez les industriels, chez les agriculteurs, les éleveurs et a même effectué des sorties en mer sur les bassins aquacoles. Toutes ses visites sur les sites des investissements étaient pour s’enquérir de la situation de chacun des projets, mettant le paquet sur les aménagements, la voirie, l’eau et l’énergie facilitant ainsi aux investisseurs la finalisation de leurs projets. Beaucoup d’entraves administratives ont été levées par des actions responsables, car durant deux années de paralysie due d’abord à la crise sanitaire de la Covid19 mais surtout aux troubles préjudiciables causées par certains responsables dans la gestion des dossiers du foncier et autres. Afin de faciliter la tâche aux investisseurs, il a créé une cellule d’écoute à travers laquelle il donnait l’opportunité aux investisseurs de transmettre leurs doléances. Le volet des exportations a eu aussi l’attention du wali car au vu du potentiel des produits exportables dans la wilaya et des moyens logistiques existants tels le port commercial, le chemin de fer, la pénétrante sur l’autoroute Est-Ouest et l’achèvement de l’aérodrome, l’ont poussé à créer une Commission Export pour booster l’externalisation du commerce. La wilaya de Mostaganem ambitionne être moderne et développée, elle ambitionne éradiquer certains maux sociaux, et elle ambitionne avoir une économie florissante et le wali a compris tout cela. L’économie, pour M.Aissa Boulahya, est l’axe nodal pour une wilaya prospère. A chaque situation bloquée le wali a fait appel aux ministres qui se sont présentés à la wilaya apportant des solutions aux projets immobilisés pour diverses raisons. Ce qu’il faut comprendre dans de telles actions c’est faire bouger les lignes à Mostaganem bon gré mal gré. Encourager l’Université et la formation professionnelle pour s’impliquer dans l’insertion professionnelle est une stratégie que le wali adopte très franchement pour réduire le spectre du chômage source de grandes préoccupations. Force est de constater que ce manager affronte quelques fois des difficultés dans l’avancement de certains projets. Ces entraves à la dynamique du développement sont un contentieux bien ancré, inextricablement ancré. Le tramway, le CHU, la centrale électrique et autres projets statiques sont un héritage de mauvaise gestion que le wali tente de faire redémarrer. Il faut, par ailleurs, préciser que quelques fois le wali en se battant sur plusieurs fronts semble être le »Don Quichotte » contre les moulins à vents car quelques uns des responsables qui l’entourent sont essoufflés, d’abord parce qu’ils ont vieilli sur le même poste au même endroit et d’autres par incompétence…mais ils sont là et ils font de la figuration.
