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Ecoles primaires à Mostaganem. Les chefs d’établissement crient leur désarroi

A l’exemple de l’école primaire Mehdi Benkhedda de Tigditt où la menace sur la sécurité des écoliers est prononcée, l’entretien des écoles primaires dans la commune de Mostaganem est un problème posé pour cause de gestion obsolète. Depuis la suppression du service chargé de l’entretien des écoles, la situation s’est dégradée. Soixante cinq écoles primaires souffrent du manque d’organisation dans les interventions d’entretien dans le primaire qui est à la charge de la municipalité. Dans certaines écoles, le manque d’entretien est manifestement très incommodant pour le déroulement d’une scolarité dans des conditions normales. Tous les chefs d’établissement écrivent à l’APC pour signaler tel ou tel problème d’entretien mais en général les écrits restent sans réponse car il y a absence d’interlocuteurs. C’est désolant de manquer de clairvoyance pour que les responsables de l’APC abandonnent, à ce point, l’éducation des enfants, les laissant dans de fâcheuses situations. Pour les directeurs, écrire pour signaler des vitres cassées non remplacées, des toilettes bouchées, des sanitaires insalubres, des cours cabossées, des portails datant de 40 ans, de la robinetterie cassée, de la peinture souillée, de l’étanchéité mal faite, du mobilier vétuste, des portes sans serrures, du chauffage manquant etc….et pour eux, c’est l’unique moyen de demander une assistance pour améliorer le cadre de scolarité des écoliers. Nonobstant, beaucoup de directeurs et d’enseignants se résignent et perdent espoir alors que quelques fois, ils comptent sur eux-mêmes. Beaucoup de chefs d’établissement qui, en principe, doivent s’occuper de la pédagogie, se retrouvent, malheureusement, avec des tâches auxquelles ils dédient un temps précieux. Il y a à Mostaganem, trois organismes de parents d’élèves mais n’apportent à l’école aucun soutien parce que dans plusieurs écoles, l’APE est inexistante. L’APC de Mostaganem, sans service d’entretien dûment structuré, ne peut jamais être au rendez-vous de l’éducation qui est un droit constitutionnel. A Mostaganem, on ne manque pas de moyens, on manque plutôt de clairvoyance. Ce qui demeure inconcevable, c’est le délaissement des bonnes pratiques. Il y avait, au niveau des services techniques de la municipalité, un service d’entretien avec ses maçons, ses peintres, ses vitriers, ses plombiers etc… Aujourd’hui, ce que fait cette APC, c’est de confier ces travaux à des entreprises à concurrence de 10.000.000,00 DA annuellement, sans même établir de fiches techniques par établissement. A cela, il faut ajouter les 14.000.000,00 DA de subventions pour la dotation de maintenance. Alors que normalement l’APC doit prélever 10% de la fiche des calculs des impôts, chaque année, pour entretenir son patrimoine et les écoles. Le résultat est qu’il n’y a pas de visibilité sur ces interventions à travers les écoles car aucune structure de la commune ne s’en occupe. Ainsi, devant pareille situation, les directeurs des établissements du primaire, exaspérés, crient leur désarroi.

À propos CHAREF KASSOUS

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