«Lors d’une conférence tenue par visioconférence avec les directeurs de l’éducation des wilayas sur les mouvements de contestations marquant récemment le secteur, le ministre de l’Education nationale, Mohamed Ouadjaout, a mis en avant le plein engagement de son secteur à la prise en charge des préoccupations soulevées légalement conformément aux cadres juridiques en vigueur», appelant la communauté éducative à «faire preuve de responsabilité et à adhérer aux efforts de dialogues de manière à assurer la stabilité du secteur au service de l’élève et du savoir». Le ministre Ouadjaout a donné des instructions aux directeurs de wilayas pour l’accélération du paiement des droits financiers des employés notamment les nouvelles recrues, les suppléants et les contractuels outre les rappels cumulés depuis 2015 (rappels de salaires et de promotions), rappelant la consécration d’importants montants à cet effet, ce qui reflète les efforts de l’Etat qui accorde un intérêt majeur à la régularisation des dossiers en instance qui seront tous pris en charge au titre de l’année financière 2021». Mais, à aucun moment, le ministre n’a abordé la hausse des salaires demandée ou revendiquée. Le chef du gouvernement a indirectement indiqué que la question de l’augmentation de salaire est à rediscutée et devrait être «oubliée» pour le moment à cause de la crise pandémique et de la crise mondiale. Djerrad a, d’ailleurs, mis en garde contre «l’exploitation abusive et arbitraire» des mouvements de grève et de protestations de front social. Ce que le pouvoir semble oublier, depuis la dégringolade et la dévaluation du Dinar, le pouvoir d’achat des algériens à trop baissé, ce qui a engendré la colère du front social. Le gouvernement devra se pencher et dialoguer avec les syndicats et pas que l’UGTA et de se projeter pour l’avenir en abordant la question des salaires et des primes. Il y a toujours une solution à tout problème. La réalité est bien là, il y a eu trop de laisser-aller dans les académies. L’école algérienne devra être modernisée.