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Douars «Tiartia», «Louz», «Rocher» et «El Hassi». Des «zones d’ombre» qui aspirent au développement

Les choix de terrain du projet d’une piscine au Douar Tiartia et de deux nouvelles écoles primaires à Hassi et à la corniche supérieure de Coca, dans la délégation communale de Bouamama, a été entériné, a-t-on appris, mardi, de sources sûres. Outre ces infrastructures, les fiches techniques d’un jardin, deux stades et un espace sport, ont été déposées et attendent le financement. Tout compte fait, cette délégation communale enregistre une expansion sans cesse significative de son tissu urbain, terni par endroits, par des poches d’habitat précaire, ce qui induit un accroissement des besoins de sa population en matière de projets de développement ou dans le cas échéant, de mise à niveau. Au Douar Tiartia, 660 familles vont bénéficier prochainement du gaz de ville de même que dans la région «Rocher», des projets relatifs à une route et la pose du réseau d’éclairage public sont dans le viseur dans le cadre de l’aménagement des «zones d’ombre» de la wilaya, un programme présidentiel. Force cependant est d’admettre qu’il s’agit-là de l’une des délégations communales les plus peuplées et paupérisées depuis des années, mais au demeurant qui sont victimes des effets néfastes de l’exode durant la décennie de plomb, avec leur corollaire les constructions illicites, le chômage et l’absence de mise à niveau. Ce qui forcément a fait dire à l’époque aux urbanistes que du pain sur la planche attendait de pied ferme les responsables de tutelle (wilaya et commune d’Oran) afin de faire sortir cette région sise à l’extrémité Sud-ouest du chef-lieu de la wilaya, de l’ornière et du gouffre et ce, à l’effet de permettre à sa population dont le dernier recensement est des plus surprenants, faisant état de 190.000 habitants soit une véritable  «bombe à retardement» démographique selon certains. Pas seulement puisqu’on y a recensé également deux autres projets d’aménagement respectivement au stade Bouakeul et Douar «Louz». Côté scolarité, on y dénombre déjà, en tout et pour tout, 16 écoles, 05 CEM et 02 lycées mais le problème qui ressurgit à la veille de chaque rentrée scolaire semble, bel et bien, intimement lié à la «surcharge des classes», comme l’a attesté le délégué communal.
Pour cela et afin de colmater les brèches, deux nouvelles écoles primaires sont inscrites pour la rentrée scolaire 2021-2022. Le nombre dépasse les 1.000 élèves dans plusieurs établissements du premier cycle à Bouamama, selon les derniers chiffres livrés par cette délégation communale. Cette donnée pour le moins inquiétante a rendu obligatoire l’inscription «en urgence» de deux nouveaux établissements afin d’atténuer le phénomène de la «surcharge».

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