Un sommet virtuel du G20 s’ouvre samedi sous la présidence de l’Arabie saoudite, au milieu d’appels internationaux à des financements de ce forum, nécessaires pour juguler la pandémie de nouveau coronavirus et ses conséquences économiques dévastatrices. Même s’il est réuni sous format virtuel, pandémie oblige, c’est la première fois qu’un pays arabe accueille un sommet des représentants des principaux pays riches et émergents. Ce rendez-vous de deux jours intervient également alors que le G20 est critiqué pour sa réponse face à la récession mondiale et au moment où le président américain Donald Trump conteste toujours sa défaite à l’élection présidentielle du 3 novembre. Pas de cérémonie d’ouverture en grande pompe ni d’occasion de conclure des engagements bilatéraux, le sommet est réduit cette année à de brèves sessions en ligne, qualifiées par des observateurs de « diplomatie numérique ». La pandémie de Covid-19, qui a infecté plus de 55 millions de personnes et en a tué plus de 1,3 million à travers le monde, sera le principal sujet abordé lors du sommet présidé par le roi saoudien Salmane. Plusieurs appels adressés au G20 pour aider notamment l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ont été lancés après la multiplication d’annonces prometteuses pour la commercialisation des vaccins tant attendus.
