Pourquoi la pénurie de l’huile de table et de lait en sachet persiste et perdure au niveau d’Arzew ? Une question à laquelle, apparemment, personne ne peut donner une réponse claire et satisfaisante, reste énigmatique étant donné que les raisons de la pénurie restent méconnues. En fait, au centre-ville d’Arzew, en particulier, les ménages trouvent toutes les difficultés du monde à se procurer quotidiennement et de manière régulière du lait en sachet. Il en va de même pour l’huile de table qui est distribuée sous les tables aux clients habituels. Pour les épiceries du coin, la ville reste mal servie en matière de lait en sachet, malgré la demande enregistrée, dira un le vendeur du quartier qui demeure quotidiennement convoité par les voisins. Selon le témoignage de ce dernier, les quantités qui arrivent ne suffisent pas d’autant plus que la ville enregistre un taux de consommation assez appréciable de ce produit tant prisé par les consommateurs, grâce auquel ils peuvent cuisiner un tas de plateau en dehors de l’utilisation usuelle, à savoir le café du matin. La distribution n’a jamais été aussi perturbée, ce qui fait craindre une pénurie et une envolée des prix. En cause, une diminution de la production de lait, dit-on, précise notre interlocuteur qui renvoie la question aux autorités locales. Il est temps pour que la daïra trouve son autonomie en matière de production de lait et d’autres produits. Il faut ajouter à cela, qu’il y aurait un problème de dysfonctionnement de la chaîne de distribution, dont les raisons semblent être ignorées même par les producteurs. Ces derniers, puisqu’ils sont nombreux maintenant à produire l’huile de table et le lait en sachet, assurent que la production serait suffisante et qu’il devrait y avoir un problème de stockage et de distribution de ce produit. Les commerçants ont, en revanche, pointé du doigt les producteurs qui, selon eux, fabriquent en quantités insuffisantes, ce qui a entraîné une insuffisance de l’offre, alors que la demande évoluait au même rythme depuis maintenant plusieurs mois. Un constat partagé par tous les habitants de la ville gazière, dont certains n’hésitent pas à réaliser leurs emplettes depuis la ville d’Oran. Alors à quand le bout du tunnel, une question qui demeure posé sur la table des responsables qui assistent impuissants face à un problème qui peut être réglé par une décision et une volonté de motiver et inciter les investisseurs afin de produire au niveau de la daïra, les produits qui font défaut dans les épiceries, à l’image du lait en sachet.