Alors que l’assemblée générale des actionnaires de la SSPA-MCO devrait se tenir aujourd’hui, avec plus d’incertitudes que d’habitude, aucun signal positif n’émane du club d’El-Hamri. La seule bonne nouvelle est, d’ailleurs, venue des dernières minutes du match face au NC Magra lorsque les Rouge et Blanc sont parvenus à ajouter ce second but, signé Belaribi dans les ultimes instants du temps réglementaire, pour offrir au Mouloudi un peu de répit, le temps de célébrer ce difficile succès qui lui permet de quitter momentanément la zone de relégable. Côté administration, c’est toujours le flou. Même l’entraineur, Moez Bououkkaz et ses joueurs, ne savent pas réellement qui est le vrai patron et le vrai décideur au sein de la bâtisse mouloudéenne, surtout après la dernière sortie médiatique du président du conseil d’administration Tayeb Mehiaoui dans laquelle il réitérait sa légitimité tout en laissant croire à un imminent départ. Youssef Djebbari avait, pourtant, affirmé devant tout le monde être décidé à prendre le relais pour «ne pas laisser le MCO orphelin», mais depuis ces belles paroles devant les médias, aucun salarié du club n’a vu un réel changement dans le quotidien du club. Les joueurs, membres des staffs technique, administratif et médical sont toujours dans l’attente de voir leurs situations financières respectives être régularisées. Les éléments originaires d’autres wilayas du pays attendent, également, toujours que Djebbari tienne ses promesses et leur assurant un hébérgement digne de ce nom, en vain. En parallèle à cette absence de véritable patron, d’anciens joueurs comme Mourad Meziane, Daoud Sofiane, Kouider Boukessassa ou encore Zoheir Bermati, Madjid Benatia et Mokhtar Chibani tentent de créer un comité de sauvegarde à même de pouvoir intervenir dans les plus brefs délais. Leur objectif annoncé, à savoir « faire en sorte que le MCO ne rétrograde pas» n’a, toutefois, pas encore trouvé l’écho nécessaire et souhaité auprès de la rue mouloudéenne qui continue de bouder le stade Ahmed Zabana pour protester, d’une manière civique et pacifique, contre ceux qui dirigent (ou pas) le Mouloudia.
