Accueil » CHRONIQUE » Des pétards en milliards

Des pétards en milliards

Ce sont des milliards qui vont faire le bonheur des contrebandiers et le malheur des citoyens. Encore une fois, après des centaines de fois, l’Etat va faire preuve d’une «redoutable» impuissance, face aux barons du marché parallèle imposant, toujours, leurs lois et leur volonté. En dépit des décisions lancinantes, en provenance des pouvoirs publics concernés, directement, par cette question, de bien vouloir éradiquer d’une façon définitive le commerce parallèle des pyrotechnies, rien sur le tas ne laisserait croire à un effet réel de cette hypothétique décision. Comme à l’année dernière et avant-dernière, les choses n’ont pas changé… Voilà, une autre regrettable fois, les « respectables » pouvoirs publics ne donneront, absolument aucune suite effective à leurs engagements. Cela ne va pratiquement, pas nous ébahir du moment que nous savions bien, et depuis belle lurette, quels genres de pouvoirs publics s’agirait-il. Je ne crois pas, à titre personnel, que l’affaire serait les conséquences logiques d’un manque de compétence ou de qualification professionnelle. Plutôt, il s’agirait d’une complicité sournoise de ces pouvoirs publics avec les gangs faisant l’importation de produits pyrotechniques. La question n’est pas si compliquée que ça! Cela consisterait, simplement, à fermer l’œil et faire comme si rien n’était. Cependant, y aurait-il une contrepartie pour ces actes complices? Absolument! L’argent fait ouvrir les chemins les plus épineux. Quand même, nous sommes en plein domaine des affaires, du busines où l’argent est maître de la situation. Donc, ces gangs des pyrotechnies ne sont pas descendus du ciel, à ce que je sache? Ils sont passés par un poste frontalier terrestre, maritime ou aérien, peu importe… Un poste frontalier est normalement, gardé où rien ne pourrait passer, sans être correctement, en conformité avec les lois et les règlements de la République, gérant l’activité de l’import-export. Même, si ces produits, apparemment dangereux, sont passés par le truchement de la contrebande, l’Etat algérien, et jusqu’à preuve du contraire, avait placé des forces de sécurité ou de l’ANP, stationnées en permanence dans ces lieux, sécuritairement très sensibles, afin de garder, avec la plus haute vigilance, ces frontières et empêcher du coup que des produits interdits par les lois du pays franchissent la frontière. Il y a deux ans que le nouveau gouvernement est installé, en promettant de redonner vie à l’Etat algérien, cyniquement submergé par la redoutable puissance de la finance parallèle, échappant à toute emprise. Les crises récurrentes des produits de consommation nécessaires à la survie du citoyen sont une preuve tangible démontrant qui est celui qui prend les rênes du marché de la consommation… L’étrange, c’est qu’il n’y a jamais eu une crise de pétards…

À propos Abdelkader Benabdellah

Laisser une réponse

Votre adresse email ne sera pas publiéeLes champs requis sont surlignés *

*

x

Check Also

Des chaînes de Pub et rien d’autre !

La pub certes, ça rapporte, ...

La route plus dangereuse durant le Ramadhan !

«Qui va lentement va sûrement ...

Les prix des poissons laissent perplexes

Ce sont des prix qui ...

Ghaza: Quel temps pour les négociations?

A vrai dire, le problème ...

La drogue fait des ravages Mais, pourquoi ?

La drogue se vend d’une ...