La pandémie du Coronavirus avec ses deux derniers variants à savoir le Delta et l’Omicron, a augmenté le nombre de contaminés en flèche ces dernières semaines au point où l’Algérie a atteint des pics dépassant les 2000 cas. Evidemment, les autorités sanitaires, grâce à une expérience acquise auparavant, avaient pris les devants en mobilisant le personnel de santé, le nombre de lits et surtout la disponibilité de l’oxygène. Depuis quelques jours, la courbe enregistre des baisses significatives. Autrement dit, la pression au niveau des hôpitaux a baissé, le personnel médical travaille dans des conditions normales et le nombre de cas graves est également en diminution. Il y a comme de l’optimisme en l’air. C’est ce que l’on ressent à travers les déclarations de Lyès Merabet, Président du Syndicat des praticiens de la santé publique. En effet, selon ses déclarations, la pandémie enregistre un net recul ces derniers jours, dans le monde mais aussi en Algérie. Pour lui, on devrait très prochainement dépasser cette fameuse 4ème vague. Il suffit de faire un tour dans les hôpitaux consacrés aux malades du Covid-19 pour se rendre compte de la baisse de la pression même si, indique Lyès Merabet à la radio Sétif, «le taux de mortalité demeure relativement élevé et parmi les grandes victimes figurent quelques personnels de santé». Selon des chiffres qu’il avance, pas moins de 451 médecins y ont laissé la vie à cause du Covid-19. Evidemment, ce n’est pas demain la veille. «Il faut attendre encore quelques semaines avant un retour à la normale», estime-t-il. Mais s’il y a de l’optimisme chez lui et chez bon nombre de spécialistes Algériens et à travers le monde, il ne faut pas perdre de vue les mesures de prévention à savoir le port de masque, la distanciation et le lavage des mains régulièrement. Le respect de ces mesures accélérera forcément le recul du virus et permettra au pays de reprendre une vie normale. Le seul hic reste cette résistance à la vaccination. De nombreux citoyens refusent d’être vaccinés malgré les appels et les campagnes de mobilisation menées tambour battant par différentes structures. Pourtant, il suffit de se comparer aux pays où la vaccination a été généralisée. Les populations ont repris le cours normal de la vie et le coronavirus est presque battu.
