La liste officielle des candidats de Baadji dans la wilaya d’Oran pour les législatives «est très contestée» par la base. Les signes précurseurs de la contestation de la base du FLN d’Oran autour de cette liste qui enregistre pour les circonstances, le retour en force de vieilles têtes dont des ex députés du dernier mandat de l‘APN apparaissait, à l’origine, depuis plusieurs mois lorsque des militants et secrétaires de kasmas de Sénia, Oran et Arzew avaient contesté à demi mots la configuration de la liste des membres de la Commission de wilaya du parti chargée de validation et de traitement des dossiers de candidature au motif que celle-ci comportait les «mêmes noms» que lors des joutes et assemblées passées, ce qui avait fait dire à ces derniers que «ce sont les mêmes noms qui tirent les ficelles et ont la mainmise sur le parti à Oran, faisant parler d’eux à chaque fois qu’une élection pointe à l’horizon et perpétuant les anciennes pratiques prévalant au temps de l’ex Système incarné par Boutef malgré les discours optimistes de l’actuel secrétaire général du parti Aboufadl prônant le «changement» et la «rupture avec les pratiques du passé».
On peut, d’ores et déjà, augurer que la rupture entre la base et les noms composant la liste des candidatures aux prochaines législatives, est probablement consommée ceci au vu de l’ampleur du désespoir de cause, du mépris et de désinvolture envers tout ce qui incarne la pratique politique qui commence à s’emparer ces jours-ci de la base. «Tout est tombé dans l’eau, le travail et la restructuration des Commissions internes du parti de la «Femme» et celle de «Jeunes» et les appels aux changement et au renforcement des structures organiques par les «jeunes compétences» tel que le désirait, auparavant, le SG du parti Baadji, a regretté mercredi une syndicaliste candidate aux législatives dont le dosser fur rejeté par le parti. La liste des candidatures de la wilaya d’Oran rendue publique via Facebook du parti, comporte deux à trois députés du mandat précédent et certains méconnus de la scène. Pour rappel, un mouhafed avait déclaré, il y a plus d’un mois, lors d’une réunion de préparation de cette joute que si «on lui demande de trancher entre le critère de popularité d’un candidat et celui du diplôme, il plaiderait pour le premier». Cela résume tout puisque des noms potentiels et des compétences candidates à Oran aux législatives du 12 juin se sont éclipsées de la course à cause de la popularité. Seulement voilà, comment peut-on condamner d’avance d’«impopulaire» tel ou untel candidat alors que celui-ci n’occupe pas encore un poste de responsabilité? Selon certaines indiscrétions, le parti à Oran nourrit l’ambition d’avoir au moins 7 sièges au futur parlement soit «nettement moins» que lors des dernières élections.
