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Dernier rapport de la Banque mondiale. Redresser l’économie algérienne après la Pandémie

La Banque Mondiale prévoit dans son dernier rapport que «la croissance du PIB réel atteindra 4,1 % en 2021, puis diminuera progressivement à moyen terme, compte tenu de la nature progressive de la mise en œuvre de l’agenda des réformes structurelles annoncé pour relancer l’investissement et la croissance dans les segments hors hydrocarbures de l’économie». Les deux secteurs névralgiques ciblés restent, selon ce rapport, «la santé et l’éducation qui sont devenues des dimensions de plus en plus importantes de la privation, mettant en évidence les priorités politiques en vue du développement humain du pays». Le «rapport de suivi de l’évolution de l’économie algérienne », publié par la Banque mondiale a démontré, à en croire son contenu, la fragilité de l’économie algérienne, malgré la note positive enregistrée par certains indicateurs, comme la hausse des prix du pétrole, de la commande européenne en gaz naturel et le recul de la pandémie du Covid-19 dans le pays. L’économie algérienne demeure fragile selon la Banque Mondiale. Le « rapport de suivi de l’évolution de l’économie algérienne », publié par cette institution monétaire internationale, a démontré et tiré la sonnette d’alarme sur la fragilité de l’économie algérienne, malgré la note positive enregistrée par certains indicateurs, comme celui de l’équilibre de la balance commerciale au second semestre 2021. Des notes positives tirées principalement par la hausse des prix du pétrole, de la commande européenne en gaz naturel et le recul de la pandémie du Covid-19 dans le pays. Mais cette situation conjoncturelle et ses effets n’auront pas une incidence importante à moyen et long terme. En effet, le rapport de la Banque mondiale (BM), intitulé «Redresser l’économie algérienne après la pandémie», note qu’en 2021, «le fort rebond des recettes des hydrocarbures compense la faiblesse des recettes fiscales et finance la relance de l’investissement public. En 2020, les recettes ont chuté (–14,6 %) sous l’effet combiné d’un fort déclin des recettes des hydrocarbures (–28 %) et d’une baisse modérée des recettes fiscales, note le rapport de la Banque mondiale». Pourtant, en 2020, la reprise conséquente de l’activité dans les secteurs de la construction et les services, «poussée par une situation épidémiologique stable» a permis «un rebond de l’investissement » dans les deux secteurs. Par contre, ce rebond s’est essoufflé aux premier et deuxième trimestre 2021. «Au premier semestre 2021, le PIB et le PIB hors-hydrocarbures demeuraient ainsi 3,1% et 3,9 % inférieurs à leur niveau antérieur à la pandémie, respectivement», affirme le rapport de la BM. La même institution prévoit une croissance du PIB réel de 4,1% en 2021, puis diminuera progressivement à moyen terme. Pour ce qui de la croissance du PIB (Produit intérieur brut), la Banque mondiale souligne l’absence d’une mise en œuvre rapide de l’agenda des réformes. Cela engendrera une «reprise fragile et les soldes budgétaires et extérieurs se détérioreront à moyen terme».

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