«Notre société est malade de l’irresponsabilité de ces citoyens», constate avec consternation un vieil Oranais, en évoquant les dépôts sauvages d’ordures, les poubelles vidées par les balcons et fenêtres… Autant d’actes d’incivisme «qui n’existaient pas avant la décennie noire», poursuit-il. En cause, le laisser-aller des habitants, l’incivisme est un mal profond qui s’est emparé de nos quartiers et cités et de notre vie quotidienne, le respect de l’autre et de l’environnement social à savoir, ville, autorités, lois, dans lequel on vit est pourtant primordial ; hélas une grande majorité de la population ne l’entendent pas ainsi. L’incivisme est devenu monnaie courante dans la ville d’Oran. La dégradation de l’environnement dans la première ville du pays prend une ampleur de plus en plus préoccupante. L’enjeu pour les responsables locaux est de changer la relation entre l’homme et son milieu afin de renverser la tendance. A cet effet, dans un contexte interne caractérisé par l’instauration de la démocratie et l’état de droit et un contexte international caractérisé par la mondialisation du droit de l’environnement. L’exode rural source de tous les maux /// l’exode rural peut poser des défis aux zones urbaines, tant pour les migrants que pour leurs nouvelles communautés, d’implantations illégales et un taux de chômage plus élevé dans la ville, entraîne aussi l’insécurité alimentaire, la pauvreté, l’insuffisance des services de santé, ce qui est vécu hélas au niveau des structures de santé, ainsi »le manqué de manière »sur les routes, dans les bus, dans le voisinage, si les causes sont floues, les remèdes sont tous indiqués : éducation, prévention et répression.
