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Dégradation de la voirie. Des sanctions plus lourdes pour y mettre fin

Le squat des trottoirs par les automobilistes et surtout les poids lourds devant les grossistes, dépôts, usines etc… sans vergogne et peu soucieux du respect des règles élémentaires de citadinité, a atteint des proportions telles que la ville est devenue carrément inaccessible aux piétons. En effet, à Oran et comme dans toutes les villes du pays, les trottoirs sont, à longueur de journée, occupés en toute impunité par plusieurs voitures en stationnement gênant le passage aux piétons, les contraignant ainsi à emprunter la chaussée, au risque de se faire écraser, sans parler de ces poids lourds qui stationnent des deux côtés au niveau des grossistes voire la rue Soufi Zoubida à Maraval, Sananes, et dans d’autres coins de la ville. Pour constater les dégâts occasionnés par ces chauffards de poids lourds, outre le stationnement gênant, ces derniers, sont aussi la cause de la dégradation des trottoirs. La ville d’Oran a entrepris des travaux de voirie dans la quasi-totalité de la ville et même au niveau des grands boulevards. Longtemps délaissé, le réseau routier de la ville a enfin eu droit à un peu d’intérêt de la part des autorités locales, mais malgré les moyens engagés, les budgets dégagés et les mesures prises, la majorité des quartiers connaissent des actes de dégradation par les poids lourds, surtout là où il y a des usines, grossistes et entreprises. Ces camions PL se disputent tous les jours les artères de la ville et dégradent tout sur leur passage. L’entretien de la voirie n’est pas une mince affaire, il représente une grande part du budget communal et de wilaya. Malgré toutes les campagnes et les actions de communication avec les différents médias et la programmation des émissions à la radio et la télévision, au profit des conducteurs par la DGSN, qui a renouvelé son appel aux usagers de la route de faire preuve de prudence et à adopter les meilleurs comportements en respectant les règles du code de la route, n’ont rien donné. Une plus grande sévérité pourrait être un moyen de sensibiliser les conducteurs à la gravité de leur comportement.

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