Oran ressemblait à une «ville morte», ce vendredi 13 no-vembre, premier jour d’application des dispositions, suite, à l’interdiction des «regroupements de consommation», dans le cadre du dispositif de la prévention et la lutte contre l’accélération de la circulation virale, à travers la fermeture de bon nombre de commerces de consommation des regroupements tels les marchés hebdomadaires de Tahtaha, Hamri et le marché des voitures d’occasion des Castors. Les gérants des cafétérias, restaurants et autres commerces, connaissant habituellement des regroupements des personnes, n’ont pas été épargnés par ces mesures. Sur une décision émanant de la circulaire des services de la wilaya, en application des mesures annoncées par le Premier ministre, les points de commerce de «consommation par regroupements tels les cafétérias et les restaurants, ont été sommés de supprimer les tables, chaises et les terrasses, dans le cadre des mesures de protection et la préservation de l’hygiène et la santé des clients, en prolongement des mesures anti-Covid annoncées précédemment par le gouvernement. Les clients sont depuis ce vendredi, jour d’entrée en vigueur de cette mesure, censés s’y approvisionner en «emportant» leurs breuvages à partir des comptoirs des cafés et les produits alimentaires «confectionnés» par les restaurants et autres fast-foods.
Des brigades de police et de commerce ont commencé, dès la semaine écoulée, à faire des descentes d’inspection des commerces de «consommation par des regroupements» en mettant en demeure verbalement comme première étape, ces derniers sur la nécessité à titre préventif, de se conformer à cette mesure relative à l’interdiction des chaises, tables et des terrasses puis comme deuxième étape l’application de cette mesure et la fermeture des locaux, en cas d’infraction à cette disposition qui s’ajoute ainsi aux mesures anti-Covid déjà annoncées par le gouvernement depuis le début de la propagation de la pandémie du Coronavirus. On se rappelle que lors des la fermeture des cafétérias durant les premiers mois de la «crise» épidémique, bon nombre de ces derniers n’hésitaient pas à servir «au noir» leurs breuvages aux clients à travers rideaux et autres grillages «baissés».
