Il est de plus en plus difficile de conduire en ville face aux inombrales infractions du code de la route. La conduite urbaine est devenue perilleuse car de nombreux automobilistes inconscients et imprudents font fi de toutes les règles de bonne conduite. Les infractions commises quotidiennement dans la conduite intra-muros sont connues: non respect de la priorité, non respect du sens interdit, vitesse, conduite dangeureuse, conduite en état d’ivresse… mais un phénomène nouveau est entrain de prendre une ampleur inquiétante, celui ne plus s’arrêter au feu rouge. Conducteurs de bus, chauffeurs de taxi, particuliers, ils sont très nombreux à vouloir volontairement griller le feu rouge malgré les risques et les dangers qu’un tel comportement peut produire. Chaque jour que Dieu fait, des milliers d’automobilistes à Oran mais aussi ailleurs dans les autres wilayas commettent cette infraction grave du code de la route. Les services de la sécurité routière au niveau de la DGSN rappelle pourtant que le non respect du feu rouge est une infraction de 4ème degré, car pouvant «entraîner des blessures graves voire la mort». Cette infraction implique le retrait immédiat du permis de conduire et une amende de 4.000 DA. Mais cela ne semble pas dissuader les usagers de la route qui se font un malin plaisir de défier la loi et les autres automobilistes disciplinés. Pourtant au niveau des feux tricolores, des caméras de surveillances sont bien présentes et l’on se demande à quoi servent-elles? Le danger est omniprésent et bien réel mais l’impunité est totale. L’installation de ces caméras qui a coûté des sommes faramineuses à l’Etat semblent avoir d’autres objectifs mais la sécurité routière n’en fait pas partie. Les services de police doivent réagir à cette situation et mettre un terme à cette insécurité et ce danger qui menace tous les jours piètons et usagers de la route.
