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De la patate à l’huile de table La tragédie continue

Il y quelques jours, nous vivions sous l’effet de l’épisode de la pomme de terre qui avait, rappelle-t-on, atteint un record national historique. Ces jours-ci, le nouvel épisode s’est clairement affiché publiquement et sans la moindre honte «huile de table»… Ce n’est pas parce qu’il est devenu plus cher, mais parce qu’il ne se trouve, carrément, plus sur les étalages…Où est passée l’huile de table? Et bien qui saurait? L’habitude voudrait que quand il y a une rupture d’un produit sur le marché, son retour dans quelques jours ou quelques semaines, sera avec une fois et demi, au moins, par rapport à son prix d’avant la rupture. Donc, la gestion des affaires de l’Etat par les pouvoirs publics serait devenue un vrai «djihad». Ce serait, un petit peu, une sorte de guerre froide secrète menée contre ces éléments nuisibles bravant en direct, l’Etat algérien avec ces forces de l’ordre, son armée et ses institutions.. Pour être plus clair, l’Etat algérien s’était montré, d’une façon injuste et inacceptable trop mou dans sa lutte contre ces organisations faisant la pluie et le beau temps dans le pays. Justement, cette impression de mollesse qui aurait encouragé ces gangs à outrepasser les lignes rouges et du coup transgresser cyniquement, les lois et les règlements en vigueur… Cela, nous le savions tous, répondait à une volonté étrangère, assistée d’une main supplétive locale, visant à mettre l’Etat algérien en otage entre les mains de ses ravisseurs maffieux. Pour être plus explicite à ce sujet: l’on cherchait à substituer les institutions républicaines, par des entités maffieuses occultes, créant dans l’ombre un pouvoir parallèle. Elles tiraient les ficelles de loin, mettant sous leurs bottes toutes les institutions de la République notamment, le corps administratif, les services de sécurité, la finance nationale et en toute évidence, la justice, des fois même, la presse et les medias. Et, le moteur qui ferait marcher tout ça, à la minute près, comme un Big Ben, c’est bien l’argent sale de la corruption. L’argent mal acquis, ayant subi un blanchiment, en provenance du terrorisme, du trafic de la drogue et d’autres activités illicites. Nous avions dit, il y a deux ans de ça, juste après l’installation du nouveau gouvernement ayant succédé au régime déchu, que sans des purges efficaces et sérieuses au niveau des services de sécurité et de la justice, à commencer par ces deux institutions, rien ne laisserait croire à une revivification de l’Etat algérien, pour que ce dernier puisse retrouver sa vigueur et ses forces perdues… Ces deux instituions, une fois purgées des éléments corrompues, peuvent s’attaquer, coudées franches, aux entités nuisibles…

À propos Abdelkader Benabdellah

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