Des diverses spécialités de la cybercriminalité qui hantent les réseaux sociaux, l’on peut évoquer la cyber arnaque. Cette dernière s’était propagée de façon inquiétante au point où des sites ont été constitués, parait-il, par des honnêtes citoyens du monde afin de protéger les internautes ou, du moins, les crédules parmi eux contre les tentatives d’escroquerie, menées par des gens qui se sont spécialisés en la matière. Attention, ce ne sont pas des actes isolés, pratiqués par quelques faux jetons du monde virtuel du net… Aux USA, par exemple, la police fédérale (Le FBI) qui a enregistré près de 270.000 plaintes, révèle que les pertes subies par des victimes d’escroquerie en ligne, aux Etats-Unis, se sont élevées à plus de 672 millions de dollars. Donc, il s’agit de citoyens victimes qui ont préféré porter plainte. C’est-à-dire, la comptabilité n’a pas mentionné ceux qui ont avalé le coup et n’ont pas cru utile de se plaindre… Nous sommes, cependant, devant un phénomène de malfaiteurs qui ont fait de cet outil technologique extraordinaire un moyen de gagner de l’argent illicitement. L’Algérie serait-elle ainsi, à l’abri de ce fléau mondial? Absolument pas! Depuis le début de la propagation de ce phénomène, les services de sécurité et l’autorité judiciaire de la République se sont penchés sur l’affaire afin de protéger les citoyens contre des agissements nuisibles de quelques malfrats en panne d’argent. Le Commandement de la gendarmerie nationale et la Direction Générale de Sûreté Nationale lançaient de temps à autre des compagnes de sensibilisation, à l’égard des citoyens, façon d’armer le citoyen, connaissant peu les stratagèmes utilisés à cet effet et ce, par le truchement des conseils préventifs lui évitant ainsi de tomber dans les guets-apens tendus par les cybers escrocs. Dans ce domaine spécialement et vu sa nature, les mesures répressives seraient peu concluantes. Il n’est pas facile de mettre la main sur l’auteur d’un crime commis sur un espace virtuel. C’est la raison pour laquelle il vaudrait mieux conscientiser le citoyen pour ne pas le laisser devenir la proie de ces agissements ; en même temps, il ne faudrait pas oublier que les chefs des groupuscules activant dans le terrorisme international n’ont pas encore levé le drapeau blanc en signe de capitulation. Ils continuent à lancer les hameçons appâtés à l’intention de nos jeunes en vue de les enrôler dans des aventures hasardeuses au profit de desseins malveillants du terrorisme mondial et d’autres activités dangereuses et illicites tels que le trafic de drogue, d’armes et la traite des êtres humains…